Après avoir lancé le combat contre le FCFA, le président de l’Ong Urgences panafricanistes Kémi Séba vient de lancer ce mardi la campagne #BalanceTonDictateur.Ce faisant, le Franco-béninois appelle à s’insurger contre les biens mal acquis par des dirigeants africains corrompus qui détruisent l’avenir de la jeunesse africaine
Nos chefs d’Etats nous pillent, nous répriment, trahissent leur mission vis-à-vis du peuple. Ils doivent rendre des comptes. Pouvait-on lire sur le compte Twitter de l’activiste Kemi Seba, qui demande de balancer les adresses des biens immobiliers des dictateurs en Afrique ou en Occident, obtenus sur le dos du peuple.
Lire son discours de lancement de campagne que nous avons obtenus par presse interposée
« Considérant que le népotisme et la corruption endémique de nos présidents constituent l’une des sources de désespoir chronique de la jeunesse africaine.
Considérant qu’il n’y aurait pas autant de jeunes africains qui risqueraient leurs vies pour migrer (en Lybie, ou ailleurs dans le monde oriental ou occidental) si l’argent issu de nos matières premières n’était pas partagé entre nos chefs d’Etats corrompus et les multinationales occidentales.
Considérant la surdité indicible de la majorité des dictateurs africains sur les questions relatives au FRANC CFA, l’ONG Urgences Panafricanistes a décidé de lancer, en signe de résistance civique, la campagne #BALANCETONDICTATEUR, divulguant les BIENS MAL AQCUIS par nos dirigeants africains sur le dos du peuple africain. Notre campagne est différente des prédateurs oligarques occidentaux tels que les réseaux Soros, qui jouent les justiciers dans une optique en finalité, toujours néocoloniale.
Notre démarche, quant à elle, se veut être en ligne droite de notre dynamique de souveraineté. Elle s’inscrit dans la traditon des tribunaux populaires tels qu’instaurés par Sankara, qui exigeaient que ceux qui pillaient le peuple se voient juger par le peuple.
Notre démarche est adaptée au 21ème siècle. Notre action n’est pas une démarche de violence, mais d’intelligence. Maitrisant l’outil générationnel qu’est Internet, nous comptons sur la viralité du web pour mettre la pression aux dictateurs africains, et rappeler à leurs partenaires oligarques occidentaux que nous avons compris que pour mieux lutter contre ces derniers, nous devons verrouiller les fondations chez nous.
Chaque adresse de résidence secondaire ou tertiaire achetée sur le dos du contribuable par les tyrans anti-démocratiques qui nous dirigent devra, lorsqu’elle sera rendu publique, être précédée du hashtag #BalanceTonDictateur
Laisser un commentaire