La dernière séance plénière qui a consacré l’examen et le vote du rapport d’activités du président de l’Assemblée nationale, de la période du 1er avril au 30 septembre 2017, a enregistré un profond malaise.Ceci suite à certaines troublantes révélations de l’honorable Guy Dossou Mitokpè sur l’entreprise SAFRAN, bras opérationnel du Ravip. En marge du contenu du rapport du président de l’Assemblée nationale, le député Guy Dossou Mitokpè acerbe à son habitude contre le régime du nouveau départ, a mis une fois encore les pieds dans les plats à l’hémicycle.
Au moment où on l’attendait sur d’autres sujets dans le rapport en étude, le jeune parlementaire a tiré dans les côtes de l’opérateur SAFRAN. Il a fait de troublantes révélations sur cette entreprise qui aurait déjà eu des passés sombres dans d’autres pays de la sous région. Le député dit d’entrée qu’il a voté pour le Ravip parce que c’est un bon instrument.
« Ca peut servir à cuisiner comme ça peut servir à tuer… » Martèle t-il.
Par ailleurs, il a fait savoir ses nombreuses inquiétudes, à savoir qu’avec un tel instrument on pourrait induire ou glisser des choses insidieuses. Evoquant des éléments qui nourrissent ses inquiétudes, le député Guy Dossou Mitokpè déclare que avant que la loi ne soit votée, le marché avait été déjà attribué à SAFRAN.
« Et ce fameux SAFRAN connu de tous, impliqué dans ce qui se passe au Kenya, condamné au Nigéria, condamné dans un certain nombre de pays, acceptez que nos inquiétudes soient des inquiétudes justifiées, parce que nous n’avons pas envie de traverser ce que traverse le Kenya actuellement. Tout ce qui se passe a Nairobi, à Mombassa et ailleurs au Kenya, SAFRAN ne nous dira pas qu’il n’a pas la main dans tout ça. SAFRAN a une part de responsabilité dans ce qui se passe au Kenya, les verdicts sont là. Que SAFRAN vienne démentir ce que nous sommes en train de dire », annonce Guy Dossou Mitokpè devant ses collègues parlementaires hébétés par ces troublantes révélations.
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