Le Président Macron entame une tournée africaine avec une visite au Burkina le lundi prochain. Plusieurs organisations de la société civiles ont appelé à manifester sur son trajet.Pour sa première tournée africaine depuis qu’il est élu Président, Emmanuel Macron foulera le sol burkinabè lundi prochain. Seulement, pendant sa visite dans le pays, des manifestations sont annoncées.
En effet, plusieurs organisations avaient appélé à manifester contre le maintien des troupes françaises au Burkina mais aussi contre le CFA et le pillage des ressources naturelles par les grands groupes dit « impérialistes« . Le Président Macron est également attendu à l’université de Ouagadougou où il est censé adressé un discours à la jeunesse africaine. A ce point de sa visite, une autre manifestation est également prévue. Il s’agit de celle de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB).
L’appel au calme du gouvernement
Le gouvernement par la voix de deux de ses ministres est monté au créneau pour baisser la tension. Pour le ministre des affaires étrangères, Alpha Barry, l’intérêt supérieur de la Nation devrait primer sur les intérêts partisans.
« Imaginez un seul instant l’honneur que le Burkina Faso a eu d’accueillir un chef d’Etat et qu’on dise qu’il a été mal accueilli. Cela ne répond à aucune de nos valeurs […]», lâche le ministre Alpha Barry qui insiste sur la tradition au Burkina qui ne rejette pas l’arrivée d’un étranger.
Le porte parole du gouvernement et ministre de la communication Remis Dandjinou est allé dans le même sens que le numéro 1 de la diplomatie. Bien qu’il reconnait le droit aux acteurs universitaires de manifester, il insiste tout de même sur les pratiques culturelles burkinabè.
« […] si des acteurs universitaires ou des associations disent qu’ils ne sont pas d’accord avec la venue, c’est leur droit ; nous sommes dans un pays de démocratie. Ce que nous voulons c’est insister sur le fait que nous avons ici une pratique culturelle et une pratique de réception de nos hôtes » a-t-il affirmé avant d’ajouter « Cela n’a pas empêché le président Thomas Sankara d’avoir un discours extrêmement dur à l’encontre de Mitterrand et de l’avoir reçu avec tous les égards ».
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