33e rencontre annuelle du Rpca: Des recommandations pour une sécurité alimentaire

Le rideau est tombé sur la 33e réunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires (Rpca). Après trois jours d’échanges nourris sur les facteurs entravant la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest et au Sahel, les participants ont fait des recommandations fortes pour relever ce défi alimentaire. C’était le mercredi 06 décembre 2017, à l’hôtel Golden Tulip à Cotonou.

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Organisée par le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), et le Secrétariat du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE), la 33e réunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires (Rpca), a connu son épilogue le mercredi 06 décembre dernier. Les participants ont trois jours durant examiné les résultats de la campagne agropastorale 2017-18, et analysé la situation alimentaire et nutritionnelle dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel.

Ce fut l’occasion pour ces derniers de débattre et d’échanger leurs expériences sur les approches innovantes et territoriales de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Ils ont également fait le point sur la mise en œuvre, les enseignements et les bonnes pratiques de l’Alliance globale pour la résilience (AGIR), la deuxième évaluation externe de la Charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires (Charte PREGEC), et la mise en œuvre de la stratégie de communication du RPCA.

Au terme des trois jours, des recommandations pertinentes ont été faites pour permettre aux différents pays membres de ce réseau de lever les défis alimentaires auxquels ils sont confrontés. Entre autres recommandations : le maintien de la veille et de l’effort d’assistance alimentaire et nutritionnelle aux populations affectées dans la zone du bassin du lac Tchad, y compris des actions structurantes de réhabilitation ; l’organisation en février 2018 d’une concertation régionale sur la soudure pastorale et agropastorale ; l’accélération de la vulgarisation des instruments d’évaluation des ressources pastorales, et le renforcement des indicateurs de vulnérabilité pastorale dans les analyses du Cadre harmonisé ; le renforcement des mesures de prévention et de gestion des maladies ravageuses des plantes, en particulier la chenille légionnaire.

 

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