Affaire Mètongnon : « L’Anlc n’est pas saisie » selon Jean-Baptiste Elias

Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc), Jean-Baptiste Elias, a été l’invité de l’émission « 90 min pour  convaincre » de la radio nationale ORTB, le dimanche 3 décembre dernier. Convié pour passer en revue avec les journalistes les différentes actions de lutte contre la corruption engagées par le gouvernement et celles menées par sa structure, le président de l’Anlc a révélé à la surprise générale que l’Anlc n’avait pas été saisie du dossier Cnss/Bibe

L’un des dossiers les plus sensibles dans le cadre de la lutte contre la corruption engagée par le gouvernement de la rupture et qui agite l’actualité ces derniers jours au Bénin, est l’affaire Cnss/Bibe. Dans la conduite de ce dossier précis de placement d’argent à la banque internationale du Bénin (Bibe), les structures ayant vocation à lutter contre la corruption comme le Fond des organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac) et l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc), devraient être associées par le gouvernement pour sa transparence.

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Mais à la surprise générale, le président de l’Alnc Jean- Baptiste Elias, a révélé le dimanche 3 décembre dernier lors de son passage dans l’émission « 90 min pour convaincre », que sa structure n’est pas impliquée dans le dossier. « L’affaire Cnss/Bibe, l’Anlc n’est pas saisie de çà… Ce sont des audits diligentés par le gouvernement seul et qui ont été introduits et étudiés au conseil des ministres. Et le conseil des ministres a décidé de les envoyer directement à la justice », a déclaré le président de l’autorité nationale de lutte contre la corruption.

Cependant, le président Jean-Baptiste Elias semble être d’accord avec cette attitude du gouvernement de ne pas associer sa structure au dossier, puisqu’il a déclaré sur l’émission « si on dit qu’on a trouvé le serpent, qu’il y a la femme et l’homme, et que c’est la femme qui tue le serpent… Où est le problème ? », avant de soutenir que l’essentiel est que le serpent soit tué. Pour lui, la non implication de sa structure dans l’affaire ne pose aucun problème. Mais lui-même doit se demander dans sa conscience pourquoi il a été saisi des affaires comme « les concours frauduleux », mais pas celle-ci. Il y a anguille sous roche. Pour finir, Il a vivement plaidé pour que ce dossier Cnss/Bibe soit traité au plus vite par la justice, afin que chacun sache à quel niveau se trouve les responsabilités

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