Agriculture intelligente face au climat: Le Bénin valide sa stratégie

Le Bénin vient de franchir une nouvelle étape dans le cadre de ses stratégies pour le développement de l’Agriculture intelligente face au climat (Aic). Le document élaboré a propos par des experts, a été validé mercredi 29 décembre 2017, suivi d’un plan d’actions quinquennal.

C’était à l’occasion d’un atelier de validation au Palais des congrès de Cotonou, où les acteurs du secteur ont entre autres amendé et validé les axes stratégiques proposés, et retenu pour chaque axe les actions prioritaires devant figurer dans le plan d’actions. Ce document est l’un des fruits du projet «Soutenir la transition vers des systèmes alimentaires de l’Agriculture intelligente face au climat», dont l’objectif est de soutenir sept pays africains dans la création d’un environnement politique et financier favorable au développement de l’approche Aic, à en croire le représentant résident de la Fao au Bénin, Dr Tiémoko Yo. Cette approche proposée par la Fao explique-t-il, « contribue à guider les actions visant à transformer et à réorienter les systèmes agricoles, en vue d’atteindre la sécurité alimentaire de manière plus efficace et plus durable dans le contexte des nouvelles réalités du changement climatique ». Elle repose sur trois piliers à savoir, l’intensification durable de la productivité et l’accroissement des revenus agricoles ; l’adaptation et le développement de la résilience au changement climatique, et la réduction et/ou l’élimination des émissions de gaz à effet de serre (Ges).

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Pour le Secrétaire général adjoint du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche Innocent Togla, c’est une urgence pour le Bénin d’adopter et de développer une telle approche de résilience aux effets néfastes des changements climatiques. Et le gouvernement l’a exprimé dans l’axe 3 de son Plan stratégique de développement du secteur agricole (Psada 2017-2025), informe-t-il. « Le Bénin rappelle le Sga, à l’instar des autres pays africains, subit les affres des changements climatiques dans les secteurs vitaux, notamment l’agriculture. ».

Ces affres sont le retard et l’irrégularité des saisons de pluie, l’apparition de poches de sécheresse de plus en plus longues, la fréquence et l’ampleur des inondations, etc. Tout ceci entraine la baisse de la production et de la productivité, ce qui compromet dangereusement la sécurité alimentaire et nutritionnelle, regrette le Sga. Mais il se réjouit de l’existence désormais d’un document de stratégie indispensable à l’instauration d’un cadre harmonisant et cohérent, pour servir d’encrage politique pour toutes les interventions en faveur de l’Aic, sans laquelle reconnait-il, aucune action dans le secteur agricole ne peut aujourd’hui prospérer

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