En France comme en Afrique dans les pays qui ont en commun le FCFA, la question de changement de la monnaie est au cœur des débats. Dans l’entourage du Président français, une nouvelle voix s’est invité dans le débat pour donner son appréciation sur la question. Qui mieux qu’un conseil du Président Macron sur la politique française en Afrique pouvait parler de la position de la France sur la question? Invité sur la radio internationale RFI, l’ancien ambassadeur du Bénin en France aujourd’hui coordonnateur du Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA), un instrument qui conseille le Président sur des sujets africains s’est prononcé sur plusieurs sujets.
Entre autres sujets abordés la tournée africaine du Président français précisément l’étape de Ouagadougou, la suspension de Kako Nubukpo mais aussi sur un sujet qui fâche: le FCFA.
L’invité confie que le sujet est revenu à plusieurs reprises sur la table au sein du conseil qu’il dirige. Au cours de son intervention, Jules-Armand Aniambossou est allé dans le même sens que le Président français qui au cours de sa visite à Ouaga que « les solutions ou la solution sera africaine » et avait assuré que la France, partenaire de ces pays sera à leurs côtés.
Si l’invité confie les membres du CPA ne sont pas des experts encore moins des spécialistes de la question, il a appelé les dirigeants africains notamment les chefs d’Etats africains et leurs ministres à se prononcer sur ce débat qui gagne du terrain ces derniers mois.
Respecter quelques règles
L’ancien ambassadeur du Bénin à Paris s’est également prononcé sur la suspension de Kako Nubukpo. Pour lui, Kako Nubukpo a une expertise sur la question du FCFA qui doit être écoutée même s’il estime que « quand on a un positionnement « statutaire », on se doit de respecter quelques règles« . A en croire Mr Aniambossou, il faut tenir compte des idées contradictoires car selon lui « le but du jeu n’est pas de faire taire les oppositions« .
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