Les langues se délient depuis l’éclatement de l’affaire de l’esclavage des migrants noirs en Libye. En effet, depuis que plusieurs pays ont engagé le processus de rapatriement de leurs ressortissants sur le territoire libyen, certains migrants noirs font des témoignages sur les conditions de vie difficiles dans lesquels ils étaient contraints de vivre.
C’est le cas d’un jeune nigérian de 28 ans du nom de Lucky Akoluche qui a fait récemment des révélations qui font froid dans le dos. Originaire de l’Etat du Delta, ce jeune nigérian qui prétend avoir quitté son pays, le Nigéria, parce qu’il n’arrivait plus à subvenir à ses besoins a confié à un média local les conditions dans lesquels il a effectué son voyage.
Aidé financièrement par sa sœur pour pouvoir effectuer le voyage, Akoluche révèle qu’il été encouragé dans son projet par des amis par rapport. Cependant, le jeune Akoluche avoue qu’il regrette cette expérience qu’il a vécu à cause des scènes et de la souffrance enduré sur le parcours. Il revient sur les cas de décès en mer, le manque d’eau et de nourriture pendant des jours pour déconseiller à tout jeune nigérian cette aventure.
« Il vaut mieux rester au Nigeria car beaucoup de gens meurent en Libye. Il n’y avait pas d’eau et de nourriture pendant des jours« . a-t-il affirmé.
Plus grave, le jeune Akoluche confie que les migrants noirs étaient appelés « des singes noirs » et que la personne humaine était bafouée. En effet, les êtres humains étaient utilisés pour le test de nouvelles armes acquises. « Les Libyens ont tué les gens comme ils l’entendaient. Quand ils ont acheté de nouvelles armes, ils ont utilisé des êtres humains pour tester les armes. Ils nous appellent des singes noirs « , lâche le jeune rescapé qui a remercié le gouvernement pour avoir tout mis en œuvre pour son retour sain et sauf dans son pays et déconseille fortement à tout jeune nigérian cette aventure.élé que peu de temps après l’arrivée de 98 rapatriés au Bénin, le gouvernement de l’État ferait de son mieux pour réhabiliter les rapatriés.
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