Annoncée à grand renfort médiatique pour s’insurger contre le retrait du droit de grève aux magistrats, la grève de cinq (5) jours a effectivement démarré ce jour lundi 8 janvier 2018. Ce mouvement lancé par l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) est strictement suivi par les concernés. Dans presque tous les départements du pays la grève de 5/5 déclenchée par les magistrats réunis au sein de l’Unamab a été largement suivie.
Au tribunal de première instance de Cotonou où une équipe de notre rédaction s’est rendue ce matin, aucun homme en toge n’était présent, seulement quelques curieux et usagers qui sont venus constater de visu la fermeture des bureaux.
De sources bien renseignées, le constat est le même dans la ville de Lokossa, de Pobè d’Abomey et même dans le septentrion. Les demandeurs des services de l’administration judiciaire n’ont pas pu bénéficier des services habituels qui sont liés à la légalisation des actes et autres. Pour des citoyens rencontrés surtout à Cotonou, ce mouvement de débrayage sans service minimum aura des conséquences incalculables sur l’économie du pays en ce début d’une nouvelle année. Hier dimanche, le président de l’Unamab, Michel Adjaka a fait savoir que rien ne peut justifier le retrait du droit de grève au personnel de la justice.
La cessation d’activité enclenchée par les magistrats a été bien respectée dans les cours et tribunaux. Les travailleurs du secteur de la justice ont mis à exécution leur menace de grève ce lundi. Vivement que le gouvernement puisse réagir pour satisfaire leur revendication.
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