Le groupe parlementaire « La voix du peuple » est de nouveau sur pied. Dans une déclaration à l’hémicycle, le groupe dirigé par Issa Salifou réaffirme son appartenance à la minorité parlementaire. « Nous sommes de la minorité parlementaire mais nous ne sommes pas complexés, pas le moins du monde, par ce vocable ; être d’une minorité, cela est une réalité arithmétique qui ne saurait remplacer la morale qui fonde des nations solides » renseigne la déclaration.
La voix du peuple n’entend donc pas soutenir le régime Talon qui selon eux, diligente des audits ciblés, fait des redressements fiscaux sélectifs et des exonérations tendancieuses au profit du clan au pouvoir.
Elle refuse aussi d’applaudir un pouvoir qui a décidé de punir les travailleurs en procédant à un retrait punitif du droit de grève aux magistrats, aux paramilitaires et aux agents de santé. Pour les députés de ce groupe parlementaire, le droit de grève ne garantit pas a priori la grève.Il garantit le devoir pour le pouvoir exécutif de regarder et de traiter les serviteurs de l’Etat de toutes catégories, avec considération et bienveillance.
Pour rappel, le groupe « La voix du peuple » avait implosé le 02 novembre 2017 après le départ du député Ahmed Affo Obo qui a montré patte blanche à la majorité parlementaire. Il (le groupe) s’est reconstitué quelques semaines plus tard avec l’adhésion du député Guy Mitokpé.
Le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir avait donc sauvé ce regroupement constitué de Jean-Marie Allagbé, René Bagoudou, Amadou Issifou, Justin Adjovi, Simplice Codjo Dossou, Issa Salifou, Guy Mitokpè, Nourénou Atchadé et Mohamed Atao Hinnouho.
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