Bénin : « Abril despedaçado », l’autre visage du Brésil dévoilé

Le centre culturel Espace Tchif en collaboration avec l’Ambassade du Brésil au Bénin, a organisé la projection d’un film du réalisateur Walter Salles, axé sur les conflits de terre au Brésil, intitulé « Abril despedaçado ». C’était dans la nuit du jeudi 27 décembre 2017 à l’Espace Tchif sis à Cotonou. Tout comme le Bénin, le Brésil dit pays émergeant, connait également des difficultés à résoudre les conflits liés à la terre entre ses concitoyens. C’est dans le but de dénoncer et de montrer le problème commun aux deux pays, que l’Espace Tchif en partenariat avec l’Ambassade du Brésil au Bénin, a projeté le film « Abril despedaçado », dans la nuit du jeudi 27 décembre 2017, au centre culturel Espace Tchif sis au quartier Ginkomey.

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A en croire la conseillère culturelle à l’Ambassade du Brésil Jandira Pachéco, ce film du cinéaste Walter Salles réalisé en 2001, a reçu plusieurs prix pour avoir dénoncé et projeté à la face du monde un problème récurrent au Brésil, et qui fait de nombreuses victimes. Elle confie qu’au-delà de ce qui est ventilé à travers les médias sur la richesse culturelle du Brésil et son émergence économique, les conflits de terres perdurent.

« La région Nord-ouest du pays est sous développée et très peu de personne ont accès à la terre. Ce qui multiplie les conflits entre riches et pauvres » insiste-t-elle.

C’est alors cette triste réalité que le cinéaste Walter Salles met en scène, à travers le film « Abril despedaçado » (avril brisé en français).

Une famille brisée pour la quête avide de l’honneur

« Abril despedaçado », c’est l’histoire d’une famille modeste victime d’une sinistre tradition, qui consiste à s’entretuer pour l’honneur. Tout est parti d’un conflit de terre entre deux provinces du Brésil, qui a viré en bain de sang. Depuis, les deux familles ont perduré la tradition qui consiste à venger le dernier mort de la famille en arrachant la vie à un autre membre de la famille adverse. Pour la lignée des ‘’Breves’’ dont les terres ont été arrachées, il ne s’agit plus nécessairement de récupérer leur terre mais de tuer pour sauver leur ‘’honneur’’. C’est ainsi que ‘’le môme’’, benjamin de la famille des ‘’Breves’’, va sacrifier sa vie pour sauver celle de son frère nommé ‘’Tonho’’.

Malgré lui, Tonho sur instance de son père, va venger la mort de son frère ainé, en tuant l’un des fils de l’ennemi. Ecœuré par cette tradition qui dure depuis le temps de ses ancêtres, Tonho va demander au camp adverse une trêve pour arrêter le massacre des deux familles. Mais ces derniers étaient contre l’idée, et il sera  marqué par le bracelet noir, symbole d’une mort certaine. Tonho se résigne à ce sort tragique avec morosité, jusqu’au jour où il rencontre Clara, une jeune comédienne de cirque qui lui sera présentée par son jeune frère ‘’le môme’’.

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Amoureux, Tonho reprend goût à la vie et songe à un avenir avec Clara. Un vœu que ‘’le môme’’ a voulu réaliser pour son frère en s’offrant en holocauste avec des habits de Tonho et son bracelet noir, pour tromper la vigilance de celui qui a pour mission de tuer le frère. Mais malheureusement, à sa mort la famille fut disloquée par la douleur et Tonho parti de la maison pour une destination inconnue. Tout ceci, sans sa prétendante qu’il n’a plus revue

Une réponse

  1. Avatar de ADJRAKATA
    ADJRAKATA

    Bresil! BEAZIL! SALVADOR DO BAHIA! ACARAJE! CANDOMBLE ! Il parait que prendre des noms ou patronymes d origine africaine est interdit chez vous? Ah bon! Si cela etait vrai ? Que fout votre ambassdeur au Benin? Encore complexé et colonialiste au 21eme siecle? Degagez du Benin on n’a pas besoin de racistes hypocrites chez nous!

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