Les travaux de la conférence parlementaire qui se tient les 18 et 19 janvier 2018 à Cotonou, ont été officiellement ouverts hier par le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji. C’était en présence de la première dame du Bénin, Claudine Talon. Les deux personnalités se donnent désormais la main afin de réaffirmer leur engagement pour une meilleure participation des femmes au parlement béninois. Dans son allocution, le président Adrien Houngbédji affirme que l’Assemblée nationale du Bénin n’est pas hermétique à l’amélioration de la présence féminine en son sein.
Selon ses propos, si la situation est telle c’est parce que les obstacles légaux, voire constitutionnels n’ont pas pu être levé, notamment la loi électorale qui est encore à venir et le projet de révision de la Constitution qui a inclu cette problématique n’a pas été couronné de succès.
« …Grâce au nouveau code électoral que votera l’Assemblée Nationale avant la prochaine élection législative, le Bénin sortira de la catégorie honteuse des pays à parlement misogyne… », dira Claudine Talon avant de préciser « …aujourd’hui, nos hommes savent que cette vision ancienne de la place de la femme, relève plutôt d’une ignorance semblable à celle qui faisait croire jadis, que la terre est plate et fixe, et que le soleil en fait le parcours de l’Est à l’Ouest…».
Pour la première dame, il faudrait recommander à l’endroit des 83 honorables députés de la 7e législature, de voter avant le mois de septembre 2018, un nouveau code électoral comportant une disposition positivement discriminatoire, au profit d’une représentation équitable de la femme au sein du parlement. Signalons que la société civile, le gouvernement, les éminentes personnalités féminines connues pour le combat, les organisations internationales non gouvernementales, la Cour suprême et la Cour constitutionnelle, les confessions religieuses, les chefs traditionnels, le corps diplomatique, les représentants des médias, ont répondu présents et vont débattre de la problématique de la représentativité des femmes au Parlement, au cours de ces assises de Cotonou
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