Au Bénin, la campagne de transhumance frontalière édition 2017-2018 a démarré ce lundi 15 janvier. Au menu des innovations de cette campagne: le payement des taxes sur le bétail et la limitation des couloirs de passages.Chaque éleveur devra s’acquitter d’une taxe qui s’élève à 1000 FCFA pour les petits ruminants et à 5000 FCFA pour les gros ruminants. Le gouvernement a également décidé d’encadrer la campagne.
Pour cela, treize portes d’entrée ont été créées. Elles serviront de couloirs de passages à 170 000 ruminants venus des pays comme le Nigéria, le Niger et le Burkina-Faso. De plus, les pasteurs nomades ne peuvent pas conduire leurs bêtes au-delà de la commune de Dassa-Zoumè. Cette commune est la ligne rouge à ne pas franchir pour ces bouviers transhumants.
L’objectif du gouvernement est de prévenir les affrontements entre éleveurs et agriculteurs dans le reste de la région méridionale du pays. Afin d’éviter d’éventuelles échappées, les troupeaux de ruminants seront suivis. Ils seront également contrôlés puisque le gouvernement a prévu des dispositifs d’accueil, d’enregistrement et d’orientation. Les éleveurs se feront aussi délivrer un badge, un livret du transhumant et une fiche de déclaration du troupeau.
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