Les rideaux sont tombés vendredi dernier, sur les travaux de la conférence parlementaire tenus à l’hôtel Golden Tulip le Diplomate de Cotonou. De nombreuses résolutions et conclusions ont été retenues. En effet, à l’issue des deux jours de travaux, les échanges ont été fructueux entre députés, associations de défense des intérêts des femmes, organisations de la société civile et autres. Ce qu’il faut retenir au terme de la présentation du rapport général, c’est que cette conférence parlementaire a été initiée pour corriger la faible participation des femmes dans l’animation de la vie politique et surtout au Parlement.
Pour ce faire, il sera entrepris des actions pour corriger ces insuffisances. Aussi, le consensus a été fait autour du projet de relecture du code électoral, notamment en ses articles 350 et suivants, avec ou sans la modification de l’article 26 de la Constitution. De même, avant le mois de juillet 2018 lors de la session ordinaire à l’Assemblée nationale, la relecture du code électoral a été proposée par les participants. Puis, un comité de pilotage présidé par le président Adrien Houngbédji sera mis sur pied et composé de députés, de membres de la société civile, des Ongs, des partis politiques et autres acteurs.
Pendant la cérémonie de clôture, à la suite du mot de soutien de Maryana Duarte, Représentante du Secrétaire de l’UIP, le président Houngbédji a reconnu à juste titre la pertinence des discussions menées et a remercié les participants pour les résolutions de la conférence parlementaire, notamment la mise sur pied d’un comité de pilotage pour la suite du processus.
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