La justice reprendra service à partir de la semaine du 5 février 2018. C’est une décision de l’Assemblée générale des magistrats. Mais ces derniers rappellent que toute tentative de défalcation sur salaire ou autres punitions ne sera pas possible.Les magistrats béninois reprendront avec les audiences à partir du lundi 5 février 2018. C’est une décision de l’Assemblée générale de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) qui venait ainsi lever sa motion de grève de cinq jours sur cinq lancée depuis le 4 janvier dernier. La nouvelle a été bien accueillie au sein de la population. En réaction aux menaces de défalcation sur salaire pour fait grève du gouvernement, l’Union nationale des magistrats du Bénin tient à préciser que cette option des autorités ne sera pas appliquée au corps des magistrats.
L’Unamab rappelle au gouvernement qu’aux termes de l’article 25 de la loi N°2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève au Bénin, « les grèves ayant pour motif la violation des libertés fondamentales et de droits syndicaux universellement reconnus ou le non-paiement des droits acquis par les travailleurs ne donnent lieu à aucune réduction de salaire ou de traitement et au sens de l’article 14 de la même loi, la justice ne fait pas partie des services essentiels dont les agents sont susceptibles de faire l’objet de réquisition en cas de grève sans service minimum. ».
Le rappel des dispositions de cette loi est avant une mise en garde aux autorités. Mieux, l’Unamab se réserve le droit de déclencher un nouveau mouvement de grève en cas de défalcation sur les salaires ou de poursuites disciplinaires pour refus d’exécution des réquisitions illégales du Gardes des Sceaux.
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