Le 6 décembre dernier, Donald Trump mettait le feu aux poudres en assurant vouloir reconnaître la ville de Jérusalem comme étant la capitale d’Israël. Une décision, bien évidemment saluée par Benyamin Netanyahou, mais qui aura eu le don de contrarier la communauté internationale ainsi que la Palestine. Trahi, Mahmoud Abbas, président de l’État de Palestine depuis 2005, décide alors de serrer le poing face aux États-Unis.
De fait, celui-ci a d’ores et déjà annoncé ne pas rencontrer le vice-président américain Mike Pence, au cours de sa visite au moyen-orient, qui débutera le 22 janvier prochain. Enfin, Mahmoud Abbas a, au cours d’un récent discours, long et offensif, assuré qu’il allait rejeter tout éventuel plan de paix américain. Qualifiant la décision du 6 décembre dernier de « claque du siècle » Abbas envoie ainsi un signal très fort aux Américains.
Privilégiant tout de même une solution à deux états, le chef d’État semble ne pas vouloir fragiliser les acquis Palestiniens. Tirant les conclusions de ce récent séisme géopolitique, celui-ci devra également jongler avec le pessimisme ambiant qui règne actuellement au sein de ses troupes.
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