Ravip au Bénin : Soglo invite avec réserve les Béninois à se faire enrôler

Le bureau politique du parti la Renaissance du Bénin dont la présidente fondatrice est Rosine Soglo et ses militants, ont tenu une assemblée générale ce vendredi 19 janvier 2018. Au cours de cette rencontre, plusieurs points ont fait l’objet de discussion, dont entre autres la mise en œuvre du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip). C’était en présence du président d’honneur de la Renaissance du Bénin Nicéphore Dieudonné Soglo, et bien d’autres cadres et personnalités du parti des Houézèhouè.

Publicité

Le bureau politique national de la Renaissance du Bénin, s’est réuni à son siège à Kouhounou  ce vendredi 19 janvier 2018, sous la présidence de Rosine Vieyra Soglo la présidente fondatrice du parti, et du président Nicéphore Dieudonné Soglo, président d’honneur du parti. Plusieurs points ont fait l’objet de débats, dont le Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip). Et cette actualité a la plus retenu plus l’attention des militants.

Lors des débats, les membres du Bureau politique national de la Renaissance du Bénin ont marqué leur doute sur la sincérité et la transparence dans le processus de déroulement de cet instrument dit de développement, qu’est le Ravip. Cette réserve émise se justifie par le refus, depuis des mois du bureau de l’Assemblée nationale en violation de la loi électorale, de désigner les représentants du parlement au Cos-Lépi, pour faciliter son renouvellement. Ils ont expliqué que malgré la décision de la Cour constitutionnelle rendue au cours du mois de décembre 2017 et qui indique que la Lépi doit servir de base pour toutes les élections jusqu’en 2021, le gouvernement tient au Ravip.

« Cela soulève des contestations à propos de la procédure de sélection de l’opération, et surtout de la sous représentation de l’opposition au sein de l’équipe de pilotage : toutes choses susceptibles d’ouvrir la voie à la fraude électorale pour les prochaines consultations démocratiques », lit-on dans le communiqué du bureau politique de la RB.

La réunion dirigée par le couple Soglo, a opté pour la prudence en raison des récents événements au parlement où le Président de l’Assemblée nationale cautionne la violation renouvelée de la constitution, en prétextant du règlement intérieur pour saccager l’injonction de la Cour à propos de l’installation du Cos Lépi.

Publicité

Les Soglo appellent leurs militants et les Béninois, à aller se faire enrôler tout en gardant la veille pour contrer toute tentative de fraude et tripatouillage des élections à venir. « Car, deux précautions valent mieux qu’une », renchérit le communiqué du bureau politique qui recommande aux autorités le respect des décisions de la haute juridiction.  

De la crise sociale

La Conférence nationale dont le Bénin est à la veille du vingt huitième anniversaire, a laissé comme héritage la dignité, le multipartisme, l’alternance, la séparation des pouvoirs, la limitation à cinq ans renouvelables une seule fois de la durée du mandat présidentiel, la liberté d’opinion et d’association ; l’Etat de droit. C’est donc à raison que le bureau politique de la RB s’accorde avec la décision de la Cour, au sujet du droit de grève. Il soutient les syndicats et invite le gouvernement au dialogue social. Sur la crise à la Renaissance du Bénin, les militants RB martèlent que le pouvoir et ses sbires ont tenté d’arracher illégalement le parti à son président légitime, Léhady Vinangnon Soglo. Mais ils ont espoir que la justice dira le droit. L’autoritarisme en gestation, la révocation de  Léhady Soglo, les signes avant-coureurs de la restauration d’un système que le Bénin et bien d’autres pays ont rangé à la poubelle de l’histoire, la richesse non partagée malgré la croissance et l’augmentation du nombre de pauvres selon le rapport du Fonds monétaire international (FMI), n’ont pas échappé aux discussions. Il revient à tous les béninois de retrouver la philosophie qui a guidé à la Conférence nationale, et dont la base est le pardon, la non violence.     

2 réponses

  1. Avatar de Agnidé
    Agnidé

    Laisser le peuple béninois avec votre histoire de conférence nationale travaillons c’est tout et laissez le peuple lui même jugera on vous connais on sait ce qui vous fait mal donc le peuple est mur déjà laissé votre ancien système de jouer avec nous. La cour est l’arbitre il a sifflet c’est tout la démocratie c’est ça donc faut prendre pour critiquer on est mur déjà

  2. Avatar de Julio GADA
    Julio GADA

    Bien malin qui pourra comprendre que cet appel à l’enrôlement au Ravip n’est pas le fruit d’une concession …

    Selon un petit sondage, les populations veulent bien se faire enrôler. Mais s’ils doivent y consacrer toute leur journée, comprenez leur amertume et découragement

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité