L’escalade autour de la décision de la Turquie de lancer une opération militaire dans la région d’Afrin en Syrie, n’en finit plus. En effet, il y a quelques jours, Erdogan annonçait avoir déployé ses forces militaires dans cette région du nord de du pays afin de combattrela milice kurde Unités de protection du peuple, milice qualifiée de terroriste par Ankara. Face à cette décision, la communauté internationale, dont la Russie et les États-Unis, a haussé le ton.
Des menaces qui, visiblement, ne font pas peur au président turc. En effet, si les Etats-Unis ont appelé Erdogan à la retenue et à une opération militaire de durée limitée, celui-ci ne s’est pas privé de leur répondre via une allocution prononcée le 22 janvier à la télévision nationale. Au cours de ce discours, Erdogan s’est directement adressé à Washington, demandant depuis quand les États-Unis étaient en Afghanistan.
Une manière d’attaquer et de répondre frontalement à la première puissance mondiale. Assurant au passage que son action militaire n’avait aucunement pour but de permettre à la Turquie de prendre le contrôle des territoires de la Syrie, Erdogan explique également que la population kurde n’est nullement visée par cette opération d’envergure.
De son côté, la Russie n’a pas véritablement réagi, assurant tout de même suivre très attentivement l’évolution de la situation.
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