Partira-t-il ou ne partira-t-il pas ? Difficile de le dire. Mais ce que l’on sait, un ultimatum de 48 heures a été donné à Zuma pour quitter le pouvoir. Zuma pourra-t-il résister à cette démission, s’interrogent plusieurs observateurs. Le Congrès national africain (Anc) parti au pouvoir en Afrique du Sud a, à la faveur d’une réunion marathonienne, demandé au président Jacob Zuma de quitter son poste sous 48 heures.
Selon les recoupements, c’est après avoir rejeté la demande de Jacob Zuma de conserver son poste encore quelques mois que l’Anc l’a ordonné de rendre le tablier dans un délai de 48 heures ce lundi. A en croire certains analystes, l’Anc et Zuma ne s’entendent pas sur les requêtes d’immunité et de frais de justice formulés par ce dernier. Conscient qu’il est au cœur d’un nombre incalculable de scandales, Zuma veut s’assurer certainement qu’il n’y aurait pas de risques de poursuites judiciaires. Des requêtes auxquelles le nouveau président de l’Anc ne pourra pas trouver satisfaction.
Coutumier de la résistance, Jacob Zuma n’a pas encore pipé mot depuis la prise de cette décision. La direction de l’Anc rappelle aux membres qu’une décision du genre a été prise en 2008 contre le président Thabo Mbeki, qui a répondu favorablement. Les prochaines heures diront si cette décision fera jurisprudence ou pas.
Laisser un commentaire