L’administration fiscale vient de confirmer les redressements fiscaux contre les sociétés de Sébastien Ajavon. L’information émane du magazine Jeune Afrique.Deux options s’offrent désormais à l’homme d’affaires béninois. Soit il porte l’affaire devant les tribunaux, soit il décide de payer au fisc la bagatelle somme de 155.797.277.844 FCFA au titre des redressements fiscaux mis à la charge de ses trois sociétés en 2017.
La confirmation de ces redressements est intervenue suite au retard qu’aurait accusé le président du patronat pour faire parvenir ses observations au fisc béninois quand la notification de ces redressements lui a été faite le 14 août 2017 informe le magazine panafricain. En effet, selon le code général des impôts, Sébastien Ajavon avait un délai de trente jours pour se prononcer sur ces redressements fiscaux.
Seulement, selon Jeune Afrique, le président du patronat aurait réagi tardivement à travers trois correspondances dont deux datent respectivement du 28 septembre 2017 et du 16 janvier 2018. Face à ce retard, l’administration fiscale ne pouvait que prononcer sa forclusion.
La confirmation des redressements était inévitable
Selon le magazine Jeune Afrique, même si le « roi de la volaille » avait fait parvenir ses observations, un peu plus tôt, la situation n’allait pas changer. De l’avis des sources de l’hebdomadaire panafricain, les malversations relevées par les inspecteurs en épluchant les comptes de ses (Sébastien Ajavon) sociétés sont très sérieuses. Il s’agit du « défaut de représentations de factures de ventes », de « défaut de présentations de livres comptables » et d’ « existence de magasins fictifs créés dans le logiciel de tenue des stocks de marchandises » entre autres.
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