Le collectif des syndicats de la santé n’est plus en grève. C’est du moins ce qu’on peut retenir de l’intervention du porte-parole de l’intersyndicale sur l’émission « l’invité du jour » de la radio Soleil FM ce matin.
Pour Adolphe Houssou, cette suspension est motivée par deux faits importants. Il s’agit du rejet de l’interdiction du droit de grève par la Cour constitutionnelle et la volonté manifeste du gouvernement à étudier les revendications des travailleurs de la santé. A l’en croire, un comité a été mis en place à cet effet.
Les hôpitaux seront donc ouverts à partir de ce vendredi 16 février 2018, a laissé entendre Adolphe Houssou avant de faire savoir qu’ils (les travailleurs de la santé) n’ont encore rien obtenu. Le gouvernement leur a juste fait des promesses dont ils attendent la concrétisation. Le porte-parole de l’intersyndicale s’est ensuite prononcé sur les propos prêtés à son collectif.
En effet, les grévistes auraient affirmé que le gouvernement serait obligé de réagir quand il y aura des dizaines de morts dans les hôpitaux. Pour Adolphe Houssou, c’est de la pure intoxication. D’ailleurs poursuit-il, « il y a même plus de morts quand on travaille que lorsqu’on est en grève ».De son point de vue, ce sont les conditions de travail dans les hôpitaux qui occasionnent le décès des patients. Le régime de la rupture serait entrain selon lui de mettre les hôpitaux dans un état déplorable afin de trouver des raisons suffisantes pour les placer sous gestion déléguée.
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