• À propos
  • Contactez-nous
  • Charte du site
  • Archives
mardi, avril 13, 2021
mardi, avril 13, 2021
Connexion
Menu
La Nouvelle Tribune
Pas de résultat
Voir tous les résultats
La Nouvelle Tribune
Pas de résultat
Voir tous les résultats
La Nouvelle Tribune
Accueil Société

Bénin : Le Dr Oswald Padonou déplore la divinisation du droit de grève au détriment d’autres droits

Par Rufin Patinvoh
il y a 3 ans
(Tout le monde en parle)
11 Commentaires
FacebookTwitter

A lire

Bénin, Les aspirants de Suru-Léré en grève pour non-paiement de salaire

Côte d’Ivoire : les syndicats de la santé annoncent la suspension des services dans les hôpitaux

Voir plus d'articles

La levée de boucliers contre la loi sur le retrait du droit de grève au Bénin suscite encore quelques interrogations dans la sphère des matières grises béninoises. Dans une réflexion publiée dans le magazine Jeune Afrique, le docteur en science politique Oswald Padonou pense que la lutte pour le droit de grève, bien que louable, n’était pas une lutte urgente. « Tous les travailleurs doivent-ils bénéficier de ce droit là quand d’autres, fondamentaux peuvent être mis en péril par cette logique de divinisation de la grève? » s’est interrogé Oswald Padonou.

Le politologue aurait  souhaité que les discussions portent sur d’autres questions existentielles comme la survie, puisque les élites qui menaient ce débat sur la grève ignoraient que pour la majorité écrasante des béninois, l’urgence était tout simplement de survivre parce qu’il fallait bien avoir un emploi salarié pour prétendre gréver. L’urgence était aussi  d’avoir accès à l’éducation, à la sécurité, à la santé et à la justice entre autres. Il regrette qu’ « au Bénin comme ailleurs en Afrique, tout tourne exagérément autour du pouvoir politique : sa conquête, la lutte pour s’y maintenir ou y revenir  pour participer au grand festin de captation des ressources publiques.».

En attendant que  cette « quadrature du cercle » se brise un jour, le docteur en science politique a salué la réaffirmation du pouvoir indispensable de régulation du juge constitutionnel même s’il semble lui reprocher sa décision sur certains points .En effet, pour le Dr Padonou, la décision de la Cour de ne plus restreindre le droit de grève pose un problème au niveau des forces armées béninoises. A l’en croire,ces derniers  peuvent prétexter de ce droit pour se mutiner.

 

Commentaires 11

  1. democrate dit :
    18 février 2018 à 00:35

    Pourquoi au Bénin faut-il mettre les qualificatifs comme Docteur en sciences politiques, Docteur en ceci et en cela à l´intérieur des articles de pre-sse? Dans les titres des articles, ces qualificatifs peuvent être utilisés puisque permettent de mieux cerner les personnages. Mais pour ce qui est de leur contenu, l´usage des qualificatifs n´est pas nécessaire et lorsqu´ils sont utilisés en désordre, l´article devient extravagant.
    J´ai l´impression que ce phénomène est typiquement béninois puisque dans la pre-sse des autres pays francophones d´afrique je ne fais pas cette observation, ni dans la pre-sse française, et non dans la pre-sse anglophone ou hispanique.

    Répondre
  2. democrate dit :
    18 février 2018 à 00:34

    Pourquoi au Bénin faut-il mettre les qualificatifs comme Docteur en sciences politiques, Docteur en ceci et en cela à l´intérieur des articles de presse? Dans les titres des articles, ces qualificatifs peuvent être utilisés puisque permettent de mieux cerner les personnages. Mais pour ce qui est de leur contenu, l´usage des qualificatifs n´est pas nécessaire et lorsqu´ils sont utilisés en désordre, l´article devient extravagant.
    J´ai l´impression que ce phénomène est typiquement béninois puisque dans la pre-sse des autres pays francophones d´afrique je ne fais pas cette observation, ni dans la presse française, et non dans la presse anglophone ou hispanique.

    Répondre
  3. Sonagnon dit :
    18 février 2018 à 00:25

    Il n’existe nul part au monde une société où il n’existe que des droits!!!

    Le droit de grève tout comme tous les autres droits doivent s’harmoniser avec les devoirs pour faire de nos pays des sociétés dynamiques de liberté, de devoirs et de droits.

    Le problème qui se pose encore, c’est que ceux qui s’arrogent le droit de décider pour les autres, manquent de faire le mélange nécessaire, le dosage convenable, et il s’en suit des dérapages.

    La question n’est donc pas qu’il existe des droits privilégiés, mais il y a plutôt des décideurs pas à la hauteur des exigences de nos sociétés en pleines mutation.

    Répondre
    • democrate dit :
      18 février 2018 à 00:29

      Il faut aller dormir, il fait nuit.

      Répondre
      • Sonagnon dit :
        18 février 2018 à 00:41

        C’est la nuit que je réfléchi mieux!!!

        Répondre
        • democrate dit :
          18 février 2018 à 01:54

          C´est bien, donc tu es noctambule et c´est la nuit que tu décriptes mieux les actions de Patrice Talon.

          Répondre
  4. M A.K. dit :
    17 février 2018 à 16:55

    La démocratie ça veut dire droit mais aussi devoirs mais cette partie là n’interesse personne.Et on dit vouloir se développer.

    Répondre
  5. M A.K. dit :
    17 février 2018 à 16:53

    Une soit disant démocratie qui nous arrière oui.
    Quand ça nous arrange on parle de démocratie.Quand ça ne nous arrange pas on dit qu’il faut laisser Las textes de côté et écouter les cris du peuple.
    Je ne suis pas súre que la démocratie ça coeur dire droit mais aussi d’avoir, cette partie là n’interesse personne et on dit vouloir se développer.
    D’ailleurs nous ne savons même pas ce que nous voulons.

    Répondre
  6. M A.K. dit :
    17 février 2018 à 16:47

    De quelle démocratie parle t-on?

    Répondre
  7. IlPasse dit :
    17 février 2018 à 14:01

    Aucune grève ne peut réellement prendre si la majorité ne se sent pas concernée.
    Et lorsqu’elle l’est, plus aucune institution ne doit être au-dessus d’elle. Même pas la cour constitutionnelle dont la grève est, en fait, la loi de la force.
    Lorsqu’une décision de cette cour répond à l’aspiration de la majorité, les travailleurs ont le devoir de bloquer totalement tous les rouages de l’État pour obliger l’exécutif à s’y plier, sans délai. C’est surtout cela, la démocratie.
    Sinon, à part elle, que trouvez-vous pour arrêter les dérives de l’exécutif ?

    Répondre
  8. Adjatin Nils dit :
    17 février 2018 à 11:29

    Au Bénin, c’est l’exercice du droit de grève qui a créé l’État de droit de la démocratie. Ce qui semble rendre divin ce droit. Il nous a sorti de griffes du PRPB. Gardons la mémoire et sachons raison gardée. Je passais.

    Répondre

Répondre à IlPasse Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Dernier commentaire

  • Zacharie dans Bienfaits du sésame et de l’huile de sésame
Facebook Twitter Instagram RSS
Google News

Cliquez ici pour nous suivre sur Google News. Recevez des notifications depuis votre application de Google sur téléphone, ou des infos de dernière minute sur votre ordinateur.

A ne pas rater

Paul Kagame et Emmanuel Macron (Photo DR)
A la une

Rapport sur le Rwanda : les objectifs de Macron décryptés par des experts

Liens utiles

  • À propos
  • Contactez-nous
  • Charte du site
  • Archives

© 2019 La Nouvelle Tribune

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • A la une
  • Bénin
  • Politique
    • Conseil des ministres
  • Société
    • Education
    • Culture
    • Communiqué
  • Economie
  • Les grandes Interviews
  • Santé
  • Bien-être
  • Insolite
  • Sport
  • Science & Tech
  • People
  • Opinion
  • Proverbes

© 2019 La Nouvelle Tribune