L’opération de salubrité de l’administration publique connue encore sous l’appellation de lutte contre la corruption, prend du plomb dans l’aile. Non pas parce qu’elle ne va pas se poursuivre, mais parce qu’elle ne s’entoure pas à la pratique, des garanties nécessaires qui sont censées la créditer auprès de l’opinion. C’est le cas des dénonciations récurrentes des mis en cause dans des affaires portées devant la justice, que des rapports d’audits qui ont servi de base à ces poursuites judiciaires n’ont pas respecté le principe du contradictoire en écoutant aussi les présumés accusés.
Au moins deux cas concrets ont été portés à l’attention de l’opinion. A chaque fois, les mis en cause ont démontré sans être contredits que les résultats des rapports d’audit qui ont servi de levier pour les poursuivre en justice n’ont pas pris en compte leurs déclarations. Une exigence capitale en procédure judiciaire connue sous l’appellation du principe du contradictoire. Avant, c’était le cas de Laurent Mètongnon qui avait retenu l’attention. Celui-ci avait expliqué à travers une sortie médiatique que le rapport d’audit que le conseil des ministres avait attribué à l’Inspection générale des finances, Igf, avait été produit sans que lui qui figurait parmi les mis en cause n’aient été entendus par cette inspection. Il était même allé jusqu’à se demander si c’est réellement l’Igf qui avait produit ce rapport, expliquant qu’ayant été agent au ministère des finances pendant au moins trente ans, il sait que cette inspection ne peut pas produire de rapport sans écouter les mis en cause.Mais malgré cet écueil de grande importance, le gouvernement a quand même porté l’affaire devant la justice.
Des rapports d’audits douteux
Cette fois-ci, c’est le dossier des cadres du parti Fcbe qui sont en voie d’être poursuivis en justice sur la base d’un rapport d’audit rapporté par le conseil de ministres du 28 juin 2017. Ce rapport d’audit qui porte sur la gestion des campagnes cotonnières qui vont de 2013 à 2016, met en cause les anciens ministres sous Boni Yayi, Valentin Djènontin et Fatouma Amadou Djibril, ainsi que l’ancien directeur de la Sonapra, Idrissou Bako. Le porte-parole des Fcbe, Noureni Atchadé, au cours d’une conférence de presse que la nouvelle formation politique avant-tenu hier mardi 20 février 2018 à son siège à Cotonou, a expliqué que les mis en cause n’ont pas du tout été auditionnés dans le cadre
Les amis j’interviens très peu dans les débats,mais sachiez que la nouvelle corde dérange le cou de la chèvre .donc tous ceux qui crient talon djogbenou font ceci ou cela ne font que défendre la position qu’ils appartiennent .quelque chose est entrain d’être fait au Bénin osons le dire.aucun régime n’est éternel ils passeront t et on les interpellera de leurs gestion le Bénin nous appartient
tous
La justice a atteint un dégré de pourriture Sous le régime de Talon si bien qu’on se demande si elle pourra jamais retrouver son independance.
prenons le cas de de la Division du parti de renouveau toujours en Suspension. Au jour du jugement, le juge en Charge de l’affaire a disparu tout simplement sans la moindre notification.
On fabrique des accusations de toutes pièces sans preuve contre des gens, et il suffit que ces derniers se présentent pour être écouter et on les jette en prison en attendant.
Le cas de Mêtongnon restera pour l’éternité dans la juriprudence béninnoise.
Lisez règles de l’art. Merci
J’ai vraiment mal au cœur lorsque je constate qu’il y en a encore parmi notre jeunesse qui pense que le Roi Talon est sur le bon droit chemin. Personne ne peut être contre la lutte contre la corruption si elle est menée dans les règles de la loi. La République est bien régie par des textes, ce sont nos lois et nous devons les respecter.
Par une décision rendue, la Cour a cassé les rapports d’audit qui sont à la base de la poursuite des honorables Djenontin et Bako. Mais comme d’habitude, l’exécutif a marché sur cette décision et mieux a ventilé et confié les rapports à la justice. Le procureur Général près la cour d’appel de Cotonou, aux ordres de l’inculte tout puissant Djogbénou, a demandé la levée de l’immunité parlementaires à ces députés.
Ô que c’est dommage pour notre pays! On effectue un audit sur la gestion d’un citoyen dans une structure d’Etat, cet citoyen n’a pas été écouté par les auditeurs et un rapport a été produit. C’est un travail bâclé tout simplement. Le Gouvernement s’en saisit de ce rapport pour le transmettre à la justice. Djogbenou peut-il faire partir de cette équipe qui commet de si graves erreurs?
Sommes-nous véritablement dans un Etat de droit? Et on a des jeunes qui supportent cet acharnement en oubliant que l’histoire est et restera toujours têtue.
Voyions l’autre dossier concernant l’ancien Ministre Komi Koutché. On nous parle de 700 millions alors même que cette affaire avait pris par la justice et le montant indiqué dans les livres du juge ne concerne qu’une somme totale de moins de 93 millions de FCFA. J’ai connu un vol dans la maison je vais à la justice porter une plainte, les enquêtes ont été menées et les hors la loi ont été appréhendés et ont subi la rigueur de la loi. Plus de 2 ans après on ‘interroge sur la provenance de cet argent et on invente une autre somme juste pour le soulèvement populaire. C’est du pur acharnement politique.
Si c’est une manœuvre organisée pour écarter tous les rivaux, dans le cadre des prochaines échéances électorales, sur leur chemin, ils auraient déjà échoué. Qu’ils pensent vite à un nouveau plan.
Mais ça aussi passera un beau jour.
Mes Chers Quel voleur a t’il jamais accepte son forfait ??????, ils vont toujours contester les audits mais le processus continue§§
Bien dit. Au commencement était l’imposture de la lutte contre la corruption qui, en réalité, s’est révélée comme la marche pour la popularisation, la démocratisation et la décentralisation de la corruption. On connait la suite. Et ils ne veulent pas laisser la justice faire son travail.
Ce n’est pas une question de contester les Audits. La question est de savoir, pourquoi les Audits n’ont pas été faits selon les règles de l’art prévues par la loi.
Nous ne sommes pas dans la jungle. Cessez de raconter des bêtises.
La méthode de Patrice TALON est claire.
Monter de toutes pièces une affaire contre un opposant, faire la publication dans les médias, engager des poursuites judiciaire par des magistrats aux ordres.
Voilà ce qu’il appelle la lutte contre la corruption, si non, c’est lui qui doit présenter sa démission et se mettre à la disposition de la justice.
Comme il n’y a pas de justice au Bénin, ce n’est pas un pays où il faut y vivre pour être un opposant politique. Mais il ne gagnera pas à tous les coups, il y aura une erreur ou un dossier qui va le démasquer, j’en suis sûr, car il n’y a pas de crime parfait.
Et ceux qu’il fait souffrir, c’est des hommes qui ont des familles et DIEU.
Agadjavi , connais-tu le degré de » pourriture » au sein de la justice béninoise à l’ère de la gouvernance talon ?
Pire que ce qui se passe au niveau de l’assemblée nationale où on voit un PAN se ridiculisé devant un talon » president » par effraction , ruse et rage
Tu veux me dire que tu ne fais plus confiance à ton tchatchabouloukou??? Ils n’echappent pas certes à la pourriture ambiante. Mais pour le moment, c’est ce que nous avons et devons faire avec.
Ce penchant à assimiler le judiciaire à l’Executif est une meconnaissance de ce qui fait l’essence meme de la democratie: la sepaeration des pouvoirs.
Agadjavi , OUI , à mon tchatchabouloukou , je fais encore confiance , une confiance totale , lui et une poignée de magistrats qui exercent leur métier dans les règles de l’art , et résistent à se faire corrompre par ce gouvernement que tu soutiens aveuglément.
La » sépaeration » des pouvoirs , comme tu l’écris ( sans doute par une erreur de frappe ) te connaissant instruit , est d’une odeur bien dégoûtante et révoltante pour les beninoises et beninois , au point où ils disent dans les marchés , les cabarets , les rues , les maisons , à ton talon : DÉGAGE
Si tant est que lesdits rapports sont viciés faute de non respect des normes de conduite des missions d’audit de ce genre, on peut bien se douter qu’ils ne tiendront pas une seconde devant un tribunal. Faites votre travail et laissez la justice faire le sien. Vous n’êtes pas qualifié pour apprecier la conduite d’une poursuite encore moins la conformité des elements de preuve avec la Loi.
Mon cher laisse affaire de justice. Le parquet est aux ordres de djogbenou qui lui même est aux ordres de talon.c’est une évidence il suffit de voir ce qui se passe dans l’affaire metognon. Tu fais comme si on n’était pas en Afrique.Même ça mon fils de 10ans le comprends trèsbien.
Ce n’est pas le parquet qui applique la Loi. C’est le travail des magistrats du siège. Et eux ils sont independants et ne sont pas tenus de suivre le requisitoire du parquet. la justice c’est d’abord les juges.
Ac, parfois agadjavi dans sa » talonfolie » se comporte comme un gamin de moins de 10 ans .
Il aligne des mots auxquels lui-même ne croit pas , pour être honnête, tant son aveuglement à son talon d’Achille le colle au corps à l’esprit et à l’âme. Plus de discernement ; il est zombifié ???
Je suis sûr que vous comprenez très bien ce que je veux insinuer.Nous devons saluer la lutte contre la corruption mais ne la politisons pas. La prison doit être le dernier recours.Dans un pays qui se respecte le juge qui a mis metognon en prison sans preuve pour 2000.000 devrait être sanctionné ce qui ne sera pas le cas car il est aux ordres, de même que celui qui a prononcé un non-lieu dans l’affaire PPEA2