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Annonce de la suspension de la motion de grève au primaire au Bénin : La grande manipulation

Par Charly Hessoun
21-03-2018
(Tout le monde en parle)
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Photo : Benoit Koffi

Photo : Benoit Koffi

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Le secteur de l’éducation connaît une nouvelle crise depuis le lundi 19 mars 2018, à la suite de la décision de suspension de la motion de grève en cours, par l’Intersyndicale des enseignements maternel et primaire.La crise de défiance s’installe avec à la clé la dénonciation de l’Intersyndicale des enseignements maternel et primaire, qui appelle à reprendre les classes suite à une rencontre avec le ministre de l’Enseignement maternel et primaire lundi dernier. Cette attitude de l’Imp, décriée par ses pairs dénote d’un acte de manipulation.

La suspension de la motion de grève annoncée par l’Intersyndicale des enseignements maternel et primaire, fait durcir le ton dans le rang des enseignants. Depuis cette annonce de suspension de la motion de la grève, des communiqués de syndicats fusent de toutes parts. Leur analyse minutieuse révèle une suspicion de manipulation des autorités, pour faire reprendre les classes sans accéder aux revendications des enseignants.

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Martin Aclombessi le Secrétaire général du Syndicat de développement au service de l’Ecole béninoise (Sdseb), signataire d’un communiqué en date de 19 mars 2018, fait le point de la rencontre du ministre des enseignements maternel et primaire avec les secrétaires généraux signataires de la motion de grève de l’intersyndicale des enseignements maternel et primaire.

« A 12h15 minutes, le ministre et sa suite se sont retirés de la salle. A la conférence des secrétaires généraux sur place, nous avons fait le point de la rencontre et avons conclu que tout est encore à l’étape de promesse et qu’il faille que nous attendions le retour du ministre du Conseil des ministres du mercredi prochain, afin de jauger de la bonne foi du gouvernement. Ce qui nous permettra d’aller aux assemblées générales avec quelque chose de concret sous la main. C’est alors qu’une minorité a souhaité la suspension immédiate afin d’éviter que le salaire du mois de mars 2018 subisse des défalcations comme promis par le ministre. Malgré l’opposition de la majorité, la minorité est restée sur sa position. C’est ainsi que cinq de la soixantaine de secrétaires généraux signataires ont signé ce soir la motion de suspension qui circule depuis quelques heures ».

Cette déclaration du Syndicat de développement au service de l’Ecole béninoise (Sdseb), corrobore l’idée de la manipulation des syndicats. Il est soutenu par le Syndicat national pour la relève de l’Enseignement à la base.

Dans un communiqué en date du 20 mars 2018, ce Syndicat s’est opposé à la suspension et dénonce une haute trahison des enseignants avec la dernière rigueur. « Cette suspension de motion de cinq membres de l’IMP sur les soixante quatre signataires au départ, n’engage que leurs auteurs », d’après le secrétaire général Félix Avlessi. Le Synareb décline sa responsabilité et informe tous les militants que cette décision n’est pas celle des enseignants à la base. « Aucune satisfaction des revendications objet de la motion de la grève n’a été obtenue, et aucun relevé des conclusions des négociations n’a été encore signé », a expliqué le syndicat qui appelle d’ailleurs ses militants à observer la motion de grève de la Fésynsen/Cgtb.

Une sortie de crise forcée…

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que le gouvernement force la sortie de cette crise qui rapproche à pas feutrés l’école béninoise d’une année blanche. Face à la tension suscitée par les défalcations pour fait de grève, le gouvernement avait la possibilité de rétrocéder les salaires, une condition préjudicielle pour la levée des motions de grève. Mais il joue au légaliste, faisant perdurer la crise. Le pouvoir de la rupture a maintenant le dos au mur. Il ne lui reste qu’à négocier.

Mais le déploiement des forces de sécurité dans les établissements, la manipulation des syndicalistes, les menaces de radiation pour absence au poste, ont contribué à altérer la paix et la stabilité dans les écoles. Il faut constater que les enseignants de la maternelle et du primaire ont marché à travers la ville de Porto-Novo ce mardi 20 mars 2018, pour dénoncer toute manipulation et exiger la satisfaction des revendications. Par ailleurs, une autorité en pleine tournée de constatation de la reprise des classes, a échappé de justesse à un lynchage des populations au quartier Djêgan-Daxho à Porto-Novo

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Commentaires 3

  1. Amaury dit :
    21/03/2018 à 13:33

    La manipulation et l’intoxication font partie des moyens de gestion d’un gouvernement basé sur la ruse et la rage. Dommage pour notre cher et beau pays.

    Répondre
  2. Che Guevara dit :
    21/03/2018 à 12:21

    Ces greves recurrentes annuelles profitent a qui au fait? Pas aux apprenants en tout cas.a

    Répondre
  3. Napoléon1 dit :
    21/03/2018 à 10:44

    Un Gouvernement responsable n’entretient pas comme cela le désordre, rien que pour dire que l’on a le pouvoir. C’est le peuple qui a le pouvoir.

    Ceux qui veulent justifier les défalcations sur salaires perpétrées par le Gouvernement n’ont qu’à commencer à savoir bien lire la constitution de notre pays.
    Si les articles 10 et 11 diesent ce que dit le Gouvernement, il y a l’article 25 qui fait le complément. Dans le monde entier le droit de grève, est un acquis fondametal de liberté.

    Répondre

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