Les personnes impliquées dans le dossier de fraude au ministère du cadre de vie doivent subir les rigueurs de la loi. C’est du moins l’avis du président du réseau Social Watch Bénin qui l’a notifié dans une déclaration de presse relayée par l’Abp.Gustave Assah invite les autorités compétentes à saisir le procureur de la République pour l’ouverture d’une enquête judiciaire. De l’avis du président de ce réseau de contrôle citoyen, les sanctions administratives ne suffisent pas. Les anomalies relevées par l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption dans ce dossier, constituent des infractions aux articles 46,53, 107 et 110 de la loi du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption en République du Bénin.
Les autorités compétentes doivent donc saisir la justice comme l’exige les textes en vigueur au Bénin. Social Watch se propose de se constituer en partie civile contre les auteurs et complices de cette fraude quand leur procès sera ouvert.
«Pour appuyer le président de la République, le réseau Social Watch-Bénin informe le peuple que dans le cadre de ce dossier et en application de l’article 6 de son statut, qu’il s’engage à exercer les droits reconnus à la partie civile dès que la procédure sera ouverte par le ministère public conformément à l’article 2 de la loi portant code de procédure pénale en République du Bénin » a indiqué Gustave Assah. Il souhaite également que le ministre du cadre de vie soit poursuivi par la justice si les accusations qui pèsent contre lui sont confirmées.
« Accepter une telle fraude au Bénin en plein nouveau départ constitue, à ne point douter, un crime contre le peuple béninois qui souffre en ce moment contre la vie difficile et la pauvreté » a laissé entendre le président de Social Watch.
Pour rappel, plusieurs cadres du ministère du cadre de vie sont impliqués dans un dossier de fraude. Ils auraient fait de la surfacturation dans le marché d’acquisition de moyens roulants au profit de ce ministère.
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