Dans la commune de Nikki, les cabinets de soins illégaux sont persona non grata. Le conseil communal a déclenché depuis ce 06 mars 2018 une opération qui vise à fermer tous les centres de soins illégaux installés sur le territoire de la commune. Selon le maire Oumarou Lafia Boubakari, la prolifération de ces structures illégales installe un climat d’insécurité sanitaire.
« Des cabinets sont ouverts dans des maisons où on traite des malades et fait accoucher des femmes sur des bancs et des lits de fortune. Pour la plupart, ce sont des aides-soignants qui tiennent ces centres. Les produits utilisés sont de qualité douteuse » a fustigé la première autorité de la commune rapporté par le quotidien La Nation. Il a par ailleurs ajouté que les propriétaires de ces centres de soins illégaux ont été plusieurs fois rappelés à l’ordre par le conseil communal
Pour l’instant, trois arrondissements ont été parcourus sur les sept que compte la commune. Il s’agit de Ouénou, Tasso et Nikki centre. L’opération a permis de fermer quinze centres de soins illégaux . L’effet de dissuasion déclenché par ces manœuvres, a amené neuf cabinets de soins illégaux à fermer de leur propre chef.
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