Hier mardi 13 mars 2018, le parti Fcbe par la voie de son porte-parole, l’He Nouréïni Atchadé, a fait une déclaration de presse à son siège au quartier Gbèdjromèdé. Au cours de sa communication, le porte-parole du parti Fcbe a passé en revue trois questions d’actualité nationale et une de l’internationale. Les questions de la grogne sociale, la répression des marches et le lynchage médiatique contre Boni Yayi, constituaient les points phares.
Face aux professionnels des médias, le porte-parole des Fcbe a abordé tour à tour quatre points : la question de la grogne sociale, le lynchage médiatique contre Boni Yayi, la répression de la dernière marche du Fsp et l’attentat terroriste au Burkina-Faso du week-end dernier. Pour ce qui est de la grogne sociale, le porte-parole des Fcbe trouve que : « des situations latentes faisaient le lit du mécontentement général dont le retrait du droit de grève a servi de détonateur ».
A ce premier groupe de facteurs explicatifs de la crise sociale caractérisée par les mouvements de grève généralisés et prolongés, les Fcbe ajoutent aussi : la gestion opaque du patrimoine national, la brutalité des réformes qui ont généré des tensions et plus récemment encore, les défalcations et les menaces de radiation des grévistes dans un discours condescendant et inconséquent des membres du gouvernement.
Dès lors, les Fcbe, appellent les agents autant que le gouvernement à trouver un terrain d’entente pour accorder la priorité à l’intérêt général. Tout en rappelant au gouvernement de la rupture qu’il a inscrit dans son projet de société, de valoriser la fonction enseignante.
Yayi en question
Sur le deuxième point qui porte sur le lynchage médiatique du président d’honneur des Fcbe, l’ancien Président de la république Thomas Boni Yayi, l’He Nouréïni Atchadé explique que tout est parti du 2e congrès des Fcbe à Parakou. Il rappelle que le président Yayi Boni dont les détracteurs vendaient moins cher la peau, a été la vedette de ce rendez-vous politique d’envergure.
Puis l’expérience de la popularité et de la sympathie des populations pour le président Boni Yayi s’est encore vérifiée à travers la visite de courtoisie que ce dernier a effectué le 25 février 2018 auprès de la famille royale à Kétou, après le décès de leur roi. Il démontre que c’est depuis ces deux sorties à succès que Yayi Boni est devenu objet de lynchage médiatique lors des sorties médiatiques des députés du bloc de la majorité parlementaire. Il est présenté par ces deniers comme le commanditaire des mouvements de revendication et des tensions sociales en général. Sur ce point, les Fcbe appellent le chef du gouvernement, allié politique du Bmp à discipliner sa troupe.
Sur la répression des marches, les Fcbe citent en exemple la dispersion de la marche du Front pour le sursaut patriotique le vendredi 9 mars 2018 à Cotonou. Les Fcbe dénoncent pour le condamner, l’usage disproportionné de la force par la police pour réprimer des manifestants à mains nues. Les Fcbe appellent le chef de l’Etat à inviter à la retenue le préfet du Littoral qui par ses actes de provocation, risque de créer des incidents que le gouvernement aura du mal à assumer.
Par ailleurs, le porte-parole des Fcbe au nom de son parti, a exprimé la sensibilité de leur formation politique à l’attentat terroriste qui s’est produit à Ouagadougou. Le parti Fcbe tout en regrettant ces actes de barbarie, a interpellé le gouvernement Béninois de veiller à ce que de tels actes ne se produisent pas sur le territoire National
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