Grève à l’Uac – Bénin: Les étudiants passent à la vitesse supérieure

Réunis en assemblée générale ce mercredi 28 mars 2018 à l’Université d’Abomey-Calavi, les étudiants des Universités nationales du Bénin ont décidé, face à la mauvaise volonté du gouvernement à satisfaire leurs revendications, de durcir leur mouvement de grèveCette situation vient davantage plomber les activités académiques. Face à la ruse du gouvernement de la rupture, et sa mauvaise volonté de satisfaire leurs revendications, les organisations estudiantines passent à la vitesse supérieure.

A la faveur d’une assemblée générale, ils ont unanimement décidé non seulement de poursuivre la grève, mais aussi de la durcir. La grève passe donc de 72 heures à 96 heures chaque semaine, à compter du 09 avril prochain. Cette décision prise ce mercredi 28 mars 2018 à l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), fait suite aux échecs des négociations avec leur ministre de tutelle, qui visiblement a choisi de faire la sourde oreille. Au cours de cette assemblée générale, les étudiants ont fait le point du mouvement de grève entamé depuis plusieurs semaines, suivi des décisions pour la suite du mouvement de grève.

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De ce compte rendu, l’on peut comprendre que sur les revendications des étudiants, aucune satisfaction n’a été donnée. Raison pour laquelle la poursuite de la grève est nécessaire. Par la suite, les présidents des trois organisations estudiantines (Fneb, Uneb et Unseb), se sont réjouis du suivi du mouvement par les étudiants, avant de les inviter à plus de mobilisation. Mieux, ils estiment que cette grève doit s’étendre sur les autres campus du pays, notamment Kétou, Porto-Novo, Lokossa, Dassa, Dangbo, Natitingou, Parakou et Abomey. A cet effet, des assemblées générales de proximité seront animées courant la semaine prochaine, dans tous les établissements composant les campus et centres universitaires.

Les organisations estudiantines se sont désolées du fait que le gouvernement loin de satisfaire à leurs « nobles » et « légitimes » revendications, a usé d’intimidation, de menace et même de la force répressive pour étouffer le mouvement. Elles concluent en invitant les étudiants des universités publiques du Bénin à rester mobilisés jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Toutefois, elles restent ouvertes au dialogue pour que le dénouement de la grève soit effectif dans les universités nationales du Bénin

4 réponses

  1. Avatar de Remocrate
    Remocrate

    Étudiants en grève qui passent à une vitesse supérieure !!! kkkkkk, bizarre.
    Ce peuple ne travaille pas, tout le monde est plongé dans le désordre.
    Avec les mauvaises habitudes qui se développenet dans le pays, le secteur privé è encore de mauvais jours devant lui.
    Ces jeunes étudiants grèvistes pourront-ils travailler un jour dans le privé?
    La réponse est simple, ils ne le pourront pas d´autant plus qu´ils n´ont pas appris à être sérieux, ils n´ont aucun compromis avec le trvail bien fait, ils ne sont guidés que par le gain facile.
    Dans ces conditions, ils ne peuvent que rester sans emploi et demeurer esclave des concours de recrutement de la fonction publique.

    1. Avatar de patrice Bosse
      patrice Bosse

      merci bcp bien dit

  2. Avatar de komabanini ayekondjou PROSPER.
    komabanini ayekondjou PROSPER.

    oui nous comprenons que le gouvernement de la rupture est un gouvernement bancal, dépourvu de méthodes, de pédagogie d’esprit humain.mais je crois que le peuple saura se souvenir en 2021.

  3. Avatar de lelenou
    lelenou

    Ils me font pitié, ils perdent leur temps tout en prenant de retard sur les collègues des universités privées. J’espère qu’ils ne vont plus utiliser la violence pour empêcher les autres étudiants qui voudront suivre les cours.

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