Grève au Bénin : Enseignants et agents de la santé descendent dans les rues de Porto-Novo

Le Comité des luttes des travailleurs de l’Ouémé et du Plateau a organisé ce mardi 20 mars 2018 une marche à Porto-Novo. Ce mouvement de foule avait un double objectif : protester contre la levée de la motion de grève par l’intersyndicale de la maternelle et du primaire et exiger la rétrocession des défalcations sur salaires.

Les marcheurs, essentiellement constitués d’enseignants et d’agents de santé, ont pris départ de la bibliothèque nationale sise au quartier Ouando. Ils se sont ensuite dirigés vers  la préfecture de l’Ouémé. Tout au long du trajet, ils ont invectivé les responsables de l’intersyndicale de la maternelle et du primaire.

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Arrivés à la préfecture, les enseignants ont lu leur motion de protestation par la voix de leur porte-parole  Jean-Marie Noumonvi. Ce dernier a appelé à   « la cessation immédiate des actes ou propos de banalisation et profanation de la fonction enseignante par le gouvernement ».Il a également réclamé « l’arrêt sans délai des actes de harcèlement, d’acharnement, d’humiliation et de menaces contre les grévistes d’une part , puis d’exposition des travailleurs salariés en général à la vindicte populaire d’autre part ».La rétrocession des retenues sur salaires a également été évoquée  par l’intéressé.

Les agents de santé, ont aussi lu leur motion de protestation par la voix d’Edouard Capo-Chichi, porte-parole du Collectif des syndicats du secteur de la santé de l’Ouémé. Comme les enseignants, ils exigent la rétrocession des défalcations sur salaires et l’amélioration de leur condition de vie et de travail. Après avoir reçu les deux motions de protestation,le secrétaire général de la préfecture a promis de rendre compte à qui de droit. Jean Baptiste Akpamagbo a par ailleurs félicité les marcheurs pour la discipline qu’ils ont observé.

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