Face à la recrudescence des crimes rituels au Bénin, et à la publication massive d’images atroces sur les réseaux sociaux, le Procureur de la République a fait une déclaration hier au Tribunal de Première Instance de Cotonou. Gilbert Ulrich Togbonon demande aux auteurs de ces actes d’arrêter leurs agissements au risque d’être poursuivis par la loi. Des informations et des images macabres d’hommes, de femmes ou d’enfants assassinés à des fins de sacrifices, circulent massivement sur réseaux sociaux ces derniers temps au Bénin.
Une situation qui crée la psychose dans le pays. Face à cet état de chose, le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Première classe de Cotonou informe la population que les atteintes à la vie humaine et surtout les homicides font partie des crimes les plus sévèrement sanctionnés par la loi en vigueur en république du Bénin. Et que les auteurs encourent de lourdes peines de prison. Le Procureur de la République déclare que le parquet poursuivra aussi bien toutes les personnes qui initient les jeunes à ce genre de pratique, que les adeptes de ces divinités de ces cultes.
Il rappelle que la publication et la divulgation d’images atroces sur les réseaux sociaux sont punies de peine d’emprisonnement et d’amende selon les articles 266 à 306 de la loi n° 2015-07 du 20 mars 2015 portant Code de l’information et de la communication en République du Bénin. Le Procureur de la République souligne qu’il existe de nos jours des moyens de retrouver les auteurs de ces messages sur les réseaux sociaux, et que des poursuites seront engagées non seulement contre eux mais aussi contre tous ceux qui se mettront à relayer ces informations et images choquantes sur les réseaux sociaux
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