L’ancien président Jacob Zuma, forcé à la démission il y a quelques semaines, est dans les mailles de la justice sud africaine. Il s’en est pris à ses opposants dénonçant un procès politique.L’ex-président Jacob Zuma rattrapé par une affaire qui date des années 90 s’en est pris aux opposants qu’il accuse d’être derrière son procès.
Dénonçant un procès politique, il a critiqué l’opposition sud-africaine de ne pas avoir de vision claire pour le pays:
« Ils n’ont pas d’arguments valides à l’Assemblée, ni même pour remporter le moindre débat. Ils jettent le discrédit sur notre démocratie. Ils dirigent l’opposition, non pas depuis le parlement, mais dans les tribunaux. » a lancé l’ancien président
Visiblement le feuilleton Zuma n’a pas fini de livrer au monde entiers ses épisodes. Ce vendredi matin, la Haute cour de Durban a inculpé de corruption Zuma dans une affaire liée à un accord sur les armes datant de 1990.
Malgré l’ajournement du procès au 8 juin prochain, le juge a décidé d’inculper l’ancien président. Au total 16 chefs d’accusation de corruption, de racket, de fraude et de blanchiment d’argent ont été retenus contre lui, ce qui avait mis à mal sa gouvernance dans les années 2016.
Fin de l’impunité
Même si l’ancien président Zuma au tribunal a gardé le sourire aux lèvres pour saluer ses partisans, des observateurs ont analysé cette inculpation comme la fin de l’impunité et de la mal gouvernance qui a gangrené le pays sous le règne de Zuma. Juger un ancien président pour des actes de corruption est le signe de la vitalité de la démocratie. Pour rappel, les avocats de Zuma rejettent les accusations et avancent la thèse d’un maquillage juridique pour détruire Zuma politiquement.
Laisser un commentaire