Coup de théâtre dans l’affaire du putsch manqué au Burkina. Un nombre important d’avocats de la défense a abandonné l’affaire alors que le fond de l’affaire devait être disséquer.La défense des personnes accusés dans l’affaire de putsch manqué au Burkina vient de prendre un coup. En effet, quatorze accusés viennent de perdre leurs avocats. Le motif qui soutient le retrait collectif de ces avocat est que le procès en cours n’est pas impartial.
Le procès a été ajourné au 6 Mai. Pour la poursuite des audiences, ceux qui ont perdu leurs avocats devront avoir des avocats commis d’office. La partie civile dans cette affaire voit en cette démission collective une manœuvre pour empêcher l’examen de fond.
Sur les 84 accusés, ils sont environ 12 à ne plus avoir d’avocats. Parmi ceux-ci, les deux personnages désignés comme les cerveaux de l’opération: les généraux Gilbert Diendere et Djibril Bassole. A en croire les avocats démissionnaires, le procès en cours manque cruellement de partialité. Un des avocats de la défense est allé jusqu’à dénoncer un procès inéquitable. Il s’est appuyé sur le fait que les juges qui ont à charge cette affaire ont été nommé par un camp.
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