En France, plus précisément à Lille des collectifs se posent la question de savoir si il est encore convenable dans une France multiculturelle de célébrer un des bourreaux des africains pendant la colonisation Louis Faidherbe. Mais la question va bien au-delà de la France. Dans le nord de la France un nouveau débat est né autour de la célébration de l’ancien général Louis Faidherbe qui a activement et personnellement participé à des massacres d’africains lors de la colonisation au milieu du XIXe siècle.
A l’époque, administrateur de la colonie française du Sénégal, des témoignages rapportent que ce dernier a participé lui-même à des massacres d’Africains. Une situation devenue compliquée à gérer dans une France multiculturelle. Dès lors, de nombreuses associations françaises demandent à ce que les rues et le lycée portant son nom soient débaptisés.
« Pendant des années, les peuples de la région (ndlr : du Sénégal) ont été soumis à la mitraille française. Les hommes ont été massacrés, les villages réduits en cendre. Et la famine, savamment entretenue dans les zones rebelles, est devenue une arme de guerre… » a affirmé Thomas Deltombe l’un des responsables français en tête du mouvement.
Le cas de l’Afrique
Au-delà de cette situation franco-française, le débat est également déporté au Sénégal avec la présence aux côtés des français d’une association sénégalaise. La raison? Malgré les génocides commis par le général et ses hommes, une statue de lui est encore visible dans la ville de Saint-Louis, comme pour célébrer l’homme.
La jeunesse sénégalaise ne veut plus de cette statue. Comme le dit un internaute sur la toile : ce serait comme avoir une statue d’Hitler en Israël.
Le cas de Faidherbe n’est pas isolé en Afrique. Dans plusieurs pays africains des rues portent encore les noms de bourreaux des peuples noirs. De Kinshasa, en passant par Yaoundé ou Cotonou et Abidjan, les héros nationaux ont été tronqués contre, certes, les héros des européens, mais également bourreaux des africains. Cette démarche héritée de la période coloniale n’a pas été inversée à l’indépendance. Et il est grand temps que les choses changent. Le symbolisme de ces actes n’a rien à voir avec du révisionnisme.
On ne peut tout simplement pas célébré quelqu’un qui a massacré nos familles… même si depuis on a pardonné. Pardonner, ce n’est pas oublier!
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