Au Sénégal, à environ un an de la prochaine élection présidentielle, le gouvernement Sall tente d’éteindre toute possible opposition. À environ un an de la présidentielle, l’opposition sénégalaise essaie tant bien que mal de se faire entendre. En effet, celle-ci est particulièrement hostile à la révision du code électoral et a décidé de le faire savoir, directement dans la rue.
Cependant, cette centaine de manifestants, s’est heurtée à la vive réaction des forces de l’ordre, qui n’ont pas hésité à tirer au gaz lacrymogène afin de disperser la foule. Face à cette attaque, les manifestants ont décidé de riposter, lançant notamment des pierres sur un véhicule de police alors même que les députés entamaient la révision de ce texte.
Dans les faits, ce texte oblige tous les candidats souhaitant se présenter à l’élection présidentielle, à obtenir le parrainage d’au minimum 1% du corps électoral, soit près de 65.000 signatures dans au moins sept régions, et ce, dans le but d’éviter tout « régionalisme ». Cependant, dans un pays qui compte près de 300 partis, l’opposition estime que cette mesure vise en fait à éteindre toute opposition, ce qui serait notamment bénéfique à Macky Sall, dans le cas ou celui-ci serait candidat à sa propre succession.
Remontée, la foule comptait en son sein de nombreuses personnalités politiques parmi lesquelles nous pouvions trouver l’ancien Premier ministre et actuel président du parti Rewmi, Idrissa Seck, ainsi que Malick Gakou, quant à lui président du Grand Parti ou encore Thierno Bocoum. De grands leaders de l’opposition donc, qui ont tous été arrêtés par les forces de l’ordre.
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