Au Togo, les marches de l’opposition se font constamment réprimander par les forces de l’ordre. Parfois au prix de vies humaines.Comme annoncé après que les négociations entre l’opposition et le gouvernement aient assez largement ralenti, la coalition des 14 partis d’opposition s’est réunie durant afin de se faire entendre dans la rue.
Dans les faits, celle-ci demande que le pays retourne à la constitution de 1992, bien entendu, dans sa version originelle. Cependant, le gouvernement ne l’entend pas de cette oreille et toute manifestation publique est fortement réprimandée, même si le peuple tente bien d’outrepasser certaines règles actuellement en vigueur.
Récemment, les 14 partis d’opposition, accompagnés de leurs fidèles, ont marché durant trois jours… Cependant, le bilan de ces manifestations fait froid dans le dos. Au total, il y aurait eu un décès, 174 blessés dont 92 dans un état relativement grave, 253 arrestations pour 227 libérations et 26 personnes toujours emprisonnées à la prison civile de Lomé.
Inquiets, les chefs d’État des différents pays membres de la Cédéao ont appelé à la retenue et au dialogue. Invitant les partis à respecter les principes d’une démocratie, ceux-ci estiment que la réprimande est bien trop importante et n’a qu’une seule finalité, celle de ne rien arranger.
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