La population Béninoise est en majorité pauvre. Les politiques successives de développement ne parviennent pas à enrayer les difficultés auxquelles sont confrontées les populations. Mais depuis la prise de pouvoir par le régime de la rupture, le peuple Béninois vit littéralement dans la misère.
Le taux de croissance économique du Bénin de 5,5% rendu public par les institutions de Washington en 2017, ne reflète en rien la réalité du quotidien des béninois. Les réformes décidées par le gouvernement béninois et qui devraient multiplier les dépenses publiques d’investissement, ne permettent pas d’arriver à bout des problèmes essentiels de la population.
Le Programme d’Action du Gouvernement (Pag) lancé à tambours battants en décembre 2016 à Cotonou, au lieu de relever le niveau de vie de la population crée, au contraire plus d’ennuis à l’économie nationale. La politique fiscale restrictive étouffe les initiatives dans le secteur privé, et plusieurs sociétés d’Etat sont privatisées pendant que d’autres sont carrément fermées, mettant des travailleurs dans la rue. Dans le secteur agricole, si l’investissement est allé beaucoup plus à la production du coton et d’anacarde, les autres filières agricoles sont des laissées pour compte.
Les initiatives pour développer les cultures vivrières n’ont pas prospéré. Du coup, les produits alimentaires coûtent plus cher qu’avant. C’est le cas du gari, aliment de soudure par excellence, dont le prix à la mesure est actuellement plus élevé que celui du maïs. Du coup, la majorité de la population n’arrive plus à assurer les trois (03) repas nécessaires par jour.
Les béninois aux abois
Le Bénin étant un pays pauvre, il vit essentiellement de services sociaux. Mais malheureusement, le volet social ne fait pas partie des priorités du régime Talon. Sinon, comment se fait-il que le gouvernement Talon qui sait que le Bénin qui respire essentiellement sur la base des activités du secteur informel, se permette de réduire à néant ceux qui se retrouvent dans ce secteur, sans accompagnement aucun ?
L’opération de déguerpissement sauvage des espaces publics déclenchée par le régime en décembre 2017, est jusqu’à ce jour une nuisance pour le peuple. Elle a atteint le cœur même de la vie de la population. Le gouvernement a agi comme s’il a horreur des pauvres dans le pays. Ainsi, la morosité économique s’est emparée du pays et il est pénible pour un béninois moyen de joindre les deux bouts.
Le Président Talon ferme les yeux sur les désastres qu’il a créés au pays, et adopte le comportement d’un capitaliste sauvage qui ne pense qu’à son seul profit. Seules les sociétés comme Sodéco, Aic, Benin Control etc., ont le droit de cité, avec des activités de plus en plus florissantes. Le pays est ainsi plongé dans la misère et aucune solution n’est apportée pour améliorer les conditions de vie des plus faibles. Deux ans après son arrivée au pouvoir, Patrice Talon continue toujours de faire des promesses fallacieuses. Le manque de transparence dans la gestion des affaires publiques constitue l’un de ses plus grands défauts. Les dépenses faites ainsi que le mode de sélection des entreprises pour l’exécution des travaux publics, restent à la discrétion du chef de l’Etat. Les jeunes ne savent plus à quoi s’en tenir.
Le taux de chômage a atteint son niveau le plus élevé. L’Etat ne crée pas d’emploi dans le pays. Récemment, le ministère du travail et de la fonction publique a organisé un concours d’entrée à la fonction publique, au profit du ministère de l’économie et des finances. Il était prévu de recruter un peu plus de 400 jeunes. Mais le ministère du travail et de la fonction publique a enregistré plus de 70.000 dossiers de candidature, et il ne s’agissait là que d’un seul domaine. Par ailleurs, la méthode de gestion du pays par le gouvernement n’encourage pas les chefs d’entreprise du secteur privé à s’investir dans la création d’emplois, malgré un taux de pauvreté ayant atteint 40% de la population
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