Des milliers de poissons tilapia sont morts dans les eaux du lac Toho dans la zone de Kpinnou, commune d’Athiémé. Ce phénomène encore non élucidé a occasionné plusieurs réactions des autorités. Celle de la direction départementale en charge de la pêche dans le Mono prend le contre pied de la sortie médiatique du ministre Dossouhoui du 22 Mai dernier. L’inquiétude à gagné d’un cran les populations à la vue des tonnes de poissons retrouvés morts à la surface du lac Toho à Athiémé. Le ministre Dossouhoui de l’agriculture l’élevage et de la pêche s’était rendue sur les lieux du drame pour évaluer les dégâts et élucider les causes de l’hécatombe. Il a, à l’occasion d’une sortie médiatique en date du 22 Mai dernier, indiqué que le mal est bénin et qu’on ne saurai parlé d’un empoisonnement de l’eau.
Même son de cloche de Christian Guidibi, président de l’Association Nationale des aquacoles qui dément la thèse d’un empoisonnement des eaux du lac. Mais l’ampleur du drame a laissé d’autres échos. Le directeur départemental en charge de la pêche dans le Mono, Euric GUIDI, interdit aux populations la commercialisation et la consommation de ces poissons à rapporté un média local.
« Il est nécessaire de limiter les effets de la pollution du lac Toho», a situé le Directeur départemental-Mono-Couffo en charge de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Les premières mesures à prendre selon lui est d’empêcher les populations de consommer ces poissons. Si les deux derniers ont tenté de ramener le calme au sein des commerçants et des populations, le premier responsable de la pêche dans la région se veut prudent. Il interdit toute activité dans le secteur fluvial. Une décision qui expose au grand jour la cacophonie et la dissonance communicationnelle des autorités de ce ministère. Les populations face à cette bipolarité sont livrées à elles-mêmes
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