Bénin : Jacques Ayadji invite Ebomaf à plus de professionnalisme

Une équipe de la direction générale des infrastructures, avec à sa tête le directeur général Jacques Ayadji, a effectué ce mardi 22 mai 2018, une descente sur les tronçons Missessinto-Zinvié-Sedjèdenou-Zè, et Rnie 1 Cococodji-Hervié-Ouèdo, et Ouèdo-Calavi-Kpota, pour s’enquérir de l’évolution des travaux. Face à l’insuffisance de balises de sécurité, Jacques Ayadji a donné des instructions fermes aux responsables de l’entreprise en charge des travaux. Soucieux de permettre aux populations de bien circuler sur nos axes routiers, le directeur général des infrastructures Jacques Ayadji, est allé visiter deux tronçons de voies en construction par l’entreprise Ebomaf. Il s’agit du tronçon Missessinto-Zinvié-Sedjèdenou-Zè, et du tronçon Rnie 1 Cococodji-Hervié-Ouèdo, et Ouèdo-Calavi-Kpota. Selon Arouna Mohamed, directeur des travaux à Ebomaf, le premier tronçon est divisé en trois sessions. Au niveau de la première session (Missessinto-Zinvié), les travaux de terrassement n’ont pas débuté.

C’est seulement les ouvrages d’assainissement et hydrauliques qui sont en cours d’exécution. La deuxième session (Zinvié-Sedjèdenou), est déjà en couche de chaussée, notamment la couche de forme sur la totalité, la couche de fondation sur 70%, et la couche de base sur 40%. La dernière section (Sèdjèdenou-Zè) est déjà entièrement bitumée en couche de liaison.

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Le second tronçon est long de 21 km. Les travaux ici consistent à la réalisation d’une chaussée de deux fois deux voies, avec un terre plein central, des caniveaux surs les deux côtés et des ouvrages hydrauliques prévus à certains niveaux de la route. Des blocages observés, le directeur des travaux de Ebomaf a fait savoir qu’ils n’avaient pas la totalité de l’emprise. Il y a seulement deux mois que cela a été totalement fait. Le deuxième facteur qui bloque l’avancement, c’est la présence d’un réseau. Il a expliqué qu’avec la libération de l’emprise, les travaux de terrassement ont commencé généralement sur la chaussée droite. La chassée gauche étant actuellement occupée par la présence des poteaux électriques. Le délai est de 36 mois, mais il serait revu car Ebomaf a introduit une requête en cours d’étude.

Au terme de la visite, Idrissou Aladji Boni chef de mission de contrôle, a fait constater qu’il y a un axe (Missessinto-Zinvié-Sedjèdenou-Zè), qui est plus avancé que l’autre. « Cet axe n’est pas en pleine agglomération. Sur le second axe, le travail se fait de façon éparse. Pour travailler l’entreprise est obligée d’isoler certains endroits», a précisé le chef de mission de contrôle. Il a estimé que dans l’ensemble, les travaux n’évoluent pas comme eux ils le souhaitent, malgré les efforts de l’entreprise.

Pour sa part, le Dg Jacques Ayadji a eu un sentiment un peu mitigé. Tout en reconnaissant les efforts fournis par l’entreprise en charge des travaux, il a estimé qu’il y a trop de désordre sur le chantier. «On n’a pas l’impression que c’est une entreprise professionnelle. On ne tient pas compte de l’humain dans la réalisation des travaux. Il y a des trous qu’on ne balise pas. Des trous, des tracés, des ouvrages en construction qui sont laissés sans le moindre balisage », a relevé le directeur général des infrastructures. Il a insisté sur le fait qu’un projet ne doit pas mettre en danger les populations.

« Par rapport à l’avancement des travaux, je note qu’ils en sont à près de 45% d’avancement, sur une consommation de 60%. Ce n’est pas mal au vu des contraintes qu’il y a sur le terrain, comme le placement de réseau. Nous allons nous atteler à régler ce problème-là», a indiqué Jacques Ayadji.

Il ajoute « Mais en attendant, il faut qu’ils utilisent au mieux les sessions qui sont libres ». Pour le directeur, les responsables de l’entreprise auraient pu mieux organiser le chantier, pour avancer par rapport aux conditions qui sont les leurs. Si le directeur à l’entame de la visite a averti qu’il enverrait une mise en demeure, à la fin de la visite il s’est ravisé. Mais il a promis envoyer une équipe sur le terrain vendredi prochain, pour voir si les balises ont été mises aux endroits indiqués. Si ce n’est pas fait, il prendra ses responsabilités dès lundi prochain.

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Jacques Ayadji a profité de la visite pour s’entretenir avec les chauffeurs des engins d’Ebomaf; car il a été saisi par plusieurs plaintes faisant état de ce que ces chauffeurs roulent trop vite sur les différents axes. Le directeur a reçu l’engagement ferme des responsables qui ont pris la décision de traquer chaque chauffeur, afin de voir en temps réel s’il respecte la vitesse réglementaire. Aussi, les responsables d’Ebomaf ont promis mettre en place des balises aux endroits indiqués par le directeur général des infrastructures et son équipe.

Une réponse

  1. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Ce ayadji , a-t-il déjà géré une entreprise de BTP pour venir ici l’ouvrir sa gueule grandement ? C’est déjà bien qu’il sorte de ses bureaux climatisés du ministère. Dites lui d’entraîner sur le terrain son talon de president , comme le faisait souvent YAYI BONI , peut-être qu’ils attendent les roches  bleues importées de la norveche ??? pour se rendre à avleke voir leurs déversement dans la mer ; et puis qu’ils oublient pas de passer du côté de missreté ou les travaux confiés à de chacus de ofmas , en PPP bidon , avec des milliards déjà décaissés par l’état , des travaux dont l’exécution est en retard

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