Pendant les activités rentrant dans le cadre du villages de médias, le Préfet du Littoral Modeste Toboula s’est confié à la presse sur les principales actions qu’il a mené depuis sa prise de fonction.De l’interdiction de sorties des Egoun goun à Cotonou(à lire ici) à la libération des espace publics en passant par le rapatriement des mendiants, le Préfet Modeste Toboula a expliqué les choix opérés dans chaque cas.
Je travaille comme un contractuel journalier
Modeste Toboula a également abordé la question de la libération des espaces publics. A l’en croire, cette opération qu’il a mené de main de maître n’a pas épargné sa famille. « J’ai eu à casser ma tante. J’ai eu à casser ma cousine à Akpakpa devant tout le monde » a déclaré le préfet. Durant toute la durée de l’opération, assure t-il, son moral n’a jamais flanché et pourtant ce ne sont pas les coups qui ont manqué.
« Parfois même j’essuyais des coups à l’interne. J’avais le sentiment d’être un gigot à la portée de tout le monde » a déclaré M Toboula qui remercie le chef de l’Etat pour son soutien.
A l’en croire, Patrice Talon aurait pu le sacrifier pour se faire aimer du peuple mais il a assumé avec lui. Le préfet a d’ailleurs fait savoir qu’ils n’agissait pour lui plaire. De plus, quand il se posait un problème, le président en discutait toujours avec lui.
« Je ne suis pas le chien du chef » a-t-il déclaré avant d’ajouter qu’il n’est pas accroché à son poste. « Dans ma tête je travaille (comme si j’étais) un contractuel journalier. J’ai pas peur du lendemain » a-t-il affirmé.
Laisser un commentaire