Bénin : Les signes d’une bonne santé de l’agriculture dans le Mono

La première session du conseil départemental de suivi du secteur agricole, s’est tenue le mardi 15 Mai 2018, à la salle des réunions de la préfecture de Lokossa. Elle a connu la participation de plusieurs acteurs du monde agricole, réunis autour du préfet du Mono, Komlan Sedzro Séna Zinsou.Evaluer la mise en œuvre des recommandations des sessions précédentes, présenter les préoccupations des acteurs référencés par le Conseil communal de suivi du secteur agricole, mieux faire connaitre les orientations de l’Agence territoriale de développement agricole, pôle 7, et faire le point de l’évolution des investissements communaux Fadec-Agriculture.

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Tel est l’objectif de la tenue de la première session du conseil départemental de suivi du secteur agricole, au titre de l’année 2018. Présidée par le préfet du Mono, Komlan Sedzro Séna Zinsou, cette séance de travail a été l’occasion pour les élus communaux, partenaires techniques et financiers, agriculteurs et membres dudit conseil, d’évaluer les performances de l‘agriculture dans le Mono. Et c’est à ce propos qu’à l’ouverture des travaux, le préfet Zinsou a invité les participants à mieux s’approprier les différentes communications, et participer activement aux débats. Pour le directeur départemental de l’agriculture du Mono, Euric GUIDI, le suivi du secteur agricole est l’affaire de tous les acteurs, au-delà de la mission du CDéS Mono.

« …Maraichers, agriculteurs, éleveurs et tous les autres, chacun doit désormais mieux faire dans son secteur pour qu’in fine le secteur dans sa globalité se porte bien », a-t-il indiqué.

Il n’a pas manqué de rassurer les participants de la bonne exécution du programmation agricole défini par le chef de l’Etat, dans son Programme d’action du gouvernement. « La direction départementale fera tout ce qui est de son ressort pour que l’agriculture se porte encore mieux dans le Mono », a fait savoir le Ddaep Mono, Euric GUIDI.

Au nombre des sujets de grande préoccupation abordés, figure en tête la problématique de la transhumance dans le Mono, l’utilisation des produits phytosanitaire, l’organisation, le suivi et le renforcement des capacités des coopératives agricoles, et la question de l’hygiène.

Sur le volet de la transhumance, le Ddaep-Mono Euric Guidi, a souligné que le département du Mono n’est pas concerné par la transhumance des bœufs. Il a précisé que l’on rencontre dans le Mono des troupeaux locaux élevés par les peulhs. « Notre défis est de définir un couloir de passage pour ces troupeaux, et d’aménager des aires de pâturages à cet effet », a expliqué Guidi. Il va plus loin et propose : « le recensement du bétail de chaque troupeau ». Pour le Ddaep-Mono, cette mesure vise à connaître la taille réelle des troupeaux, et détecter éventuellement la présence d’autres bétails dans le département. Une proposition qui sera érigée en recommandation par le préfet Zinsou, qui envisage des mesures palliatives à cet effet.

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Sur le volet de l’utilisation des produits phytosanitaire, le préfet du Mono a rappelé aux participants les mesures prévues. Les agriculteurs ont été sensibilisés sur l’utilisation desdits produits, et sur les moyens recommandés pour s’en approprier au regard de la réglementation en la matière. Enfin, sur la question de l’hygiène, les acteurs ont reconnu à l’unanimité que beaucoup de choses sont faites et qu’il faille accroître la sensibilisation.

Au terme de cette première session de l’année 2018, il ressort que le secteur agricole se porte bien dans le Mono, en dépit de quelques actions à mener pour l’amélioration des performances.

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