C’est une honte ce qui se passe sous la Rupture, où l’expertise médicale aussi, comme la police et la justice, est détournée de ses nobles objectifs, à des fins politiques… pour des règlements de compte.Être professeur agrégé d’anesthésie-réanimation et Chef services de la clinique des urgences, ne fait pas de vous un traumatologiste, car les coups et blessures relèvent très certainement de la traumatologie.
Pour envoyer quelqu’un en psychiatrie, il est évident que l’avis d’un collège de spécialistes chevronnés en psychiatrie soit requis, pour faire foi. La décision unilatérale d’une seule personne en l’absence d’une contre-expertise, est un abus de pouvoir intolérable. Nous n’avons été à l’école pour cette bêtise anti-professionnelle.
Les méthodes de la Rupture rappellent trop tristement celles du Stalinisme des années 1930-40. La destitution expéditive de Léhady V. Soglo, était à inscrire dans cette pratique douteuse dont la finalité est de se débarrasser des adversaires politiques gênants.
L’écrivain russe, Alexandre Soljenitsy, ne nous a-t-il pas laissé la triste fresque du Stalinisme pour nous mettre en garde contre les déviances et abus auxquels conduisent les dérives totalitaires !?
Les Institutions de la République et partis politiques du pays, doivent s’insurger contre les pratiques en cours qui ne garantissent plus la sécurité de personne. La sinistre affaire des 18 kg de cocaïne n’était que le début d’un processus qui se poursuit de manière implacable, pour réduire au silence l’Opposition à la gouvernance Talon. Notre sécurité à tous et la préservation de notre modèle démocratique, dépendent désormais de chacun de nous.
Quand on y regarde de près, il y a de bien meilleurs candidats aux soins psychiatriques que l’honorable Mohamed Atao Hinnouho. Que l’on analyse bien les actes et les déclarations des uns et des autres, pour se persuader que ce ne sont pas ceux qu’on envoie en psychiatrie, mais bien ceux qui y envoient les autres qui ont besoin de se retrouver dans des asiles.
Le Procureur de la République ne dit pas le droit, on le sait depuis l’affaire Laurent Métongnon : il est au cœur du dispositif répressif de Patrice Talon, que nous avons volontairement élu en faisant aveuglément confiance à ses professions de foi de démocrate. Le masque est désormais tombé.
L’Assemblée nationale doit rapidement sortir de sa torpeur pour enrayer le processus de confiscation de notre système politique, par un homme et sa clique d’amis. Cette mutation pernicieuse de notre administration, qui se met elle-même aux ordres du pouvoir actuel pour faire de notre pays le cimetière des aspirations démocratiques d’un peuple libre, doit être stoppée net !
Il n’y a aucune fatalité à subir la folie d’un homme ou d’un groupe d’hommes, en proie eux-mêmes à des pulsions de mort profondément enfouies dans leur moi malade.
Laisser un commentaire