Au Congo-Brazzaville, l’opposition au régime Sessou-Nguesso se fait fortement réprimander, soulevant l’inquiétude de la classe politique du pays.Au Congo-Brazzaville, les grandes voix de l’opposition se taisent peu à peu. La faute notamment à une véritable campagne menée par le gouvernement, visant ainsi à faire de la place. Dans les faits, le général Jean-Michel Mokoko en est le parfait exemple puisque ce dernier a été condamné vendredi dernier à 20 ans de prison.
Fervent opposant au régime de Sassou-Nguesso et accessoirement, ancien candidat à la présidentielle, celui-ci a été reconnu coupable d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État. Une aberration pour Clément Mierassa, président du Parti social-démocrate congolais et coordonnateur du mouvement citoyen de l’ordre constitutionnel qui a récemment assuré que la justice de son pays fonctionnait à deux vitesses puisque les responsables des nombreux scandales économiques ayant frappé le pays n’ont pas été autant inquiétés et ne le sera probablement jamais.
Une série de procès contre les opposants au régime devrait bientôt débuter et pourrait lever de nombreuses interrogations au sein de la classe politique congolaise.
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