Acquittement totalement ou partiel dans l’affaire de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. C’est la nouvelle demande formulée par les avocats de l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo et ceux de son collaborateur Charles Blé Goudé aux juges en charge du dossier.IL faut noter que la procédure peut être longue dans le cas où les juges décident d’étudier la demande formulée par les avocats. En effet, ceux-ci(les juges) pourraient dans la suite retenir une partie ou la totalités des charges.
Dans le cas où des charges sont retenus(au moins l’une des charges), les avocats des accusés devront donc appelés leurs témoins. Pour appuyer leur demande, les avocats des deux accusés rejettent les preuves fournies par le procureur. En effet, ceux-ci doutent de la validité des preuves présentées. Pour preuve, l’avocat français de l’ancien Président Gbagbo, Emmanuel Altit s’est attaqué à la façon dont l’enquête est menée.
Enquête « approximative »
Pour Emmanuel Altit, rien de concluant et de convainquant ne peut sortir de cette enquête qu’il qualifie d’approximative. Il doute également des résultats d’exhumations et d’un document clé de l’accusation notamment le registre d’entrée de la résidence dont l’authenticité n’a pas certifié selon selon lui. Il n’a pas hésité à critiquer le fait que des dépositions ont été faite en Côte d’Ivoire ou par vidéoconférence et que ce soit un seul expert en balistique qui s’est présenté à la barre.
Acquittement complet de Blé Goudé
Si les avocats du Président Gbagbo n’ont parlé clairement parlé d’acquittement dans leur requête, les avocats Néerlandais et Ivoirien de Charles Blé Goudé, Geert Knoops et Claver N’dri eux, parle clairement d’« acquittement complet ». A les croire, l’accusation n’a pas été en mesure d’agiter des preuves irréfutables de la culpabilité de leur client pouvant entraîner la condamnation de celui-ci. Aussi, estiment-ils qu’« il n’y a pas lieu de présenter des éléments de preuves supplémentaires ». Il souhaite que les juges se prononcent très vite puisque leur client « n’est pas coupable des crimes qui lui sont reprochés ».
Un « plan commun » pour permettre le maintien de Gbagbo au pouvoir
Depuis la dernière déposition en Janvier dernier, un nouvel élément est en jeu dans ce procès. Il s’agit en fait d’un plan commun dans lequel les deux accusés seraient impliqués. Une rencontre secrète se serait tenue dans ce cadre pendant que la commission électorale se preparait à déclarer Alassane Ouattara vainqueur. C’est dans un document de plus de 200 pages que le procureur a insisté sur ce « plan commun » pour favoriser le maintien au pouvoir de l’ancien Président Gbagbo. Pour preuve, le procureur agite le compte rendu d’une rencontre tenue chez les Gbagbo en Décembre 2010 retrouvé dans la chambre de la première dame.
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