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Fête du livre à Porto-Novo : L’écrivain Dominique Titus dresse un bilan élogieux de l’évènement

Par Simon Poty
il y a 3 ans
(Tout le monde en parle)
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Depuis le 22 avril 2018 dernier, les rideaux sont tombés sur la deuxième édition de la Fête du livre au lycée Béhanzin de Porto-Novo.Ecrivain de son Etat, et ayant participé activement à cette 2e édition de la Fête du livre, Dominique Titus dresse ici un bilan positif de l’évènement, sans oublier de parler de sa passion pour le roman policier.

Maintenant que le rideau est baissé sur l’événement, donnez-nous vos impressions ?

Oh ! Beaucoup de bien ! Mais pour commencer, merci à vous de m’offrir cette causerie. Et merci pour l’intérêt que vous portez et que vous continuez de porter à cette manifestation dédiée au Livre. Vous en avez parlé dans vos colonnes deux fois déjà, si je ne m’abuse. Une fois, en laissant à l’organisateur de la cérémonie, Dieudonné Gnammankou, le loisir de définir le déroulement et l’objectif de sa louable initiative. Et l’autre fois, en présentant dans un autre numéro, des visiteurs et des participants prestigieux du salon comme Nancy Huston, écrivaine française d’origine canadienne, lauréate d’une pluie (et même de plusieurs pluies) de prix littéraires. Je n’oublie pas le peintre suisse Guy Overson, les écrivains du Nigéria et ceux, talentueux, et bien de chez nous, qu’on a vus sur le stand.

Donc, vous pensez que cette fête du Livre est une réussite ?

Oui. Si l’initiateur du rendez-vous, le Professeur Dieudonné Gnammankou en question était une femme, je parlerais d’une fée du logis. A défaut, disons que c’est un homme orchestre, bien inspiré, efficace, qui aime le livre. Mais pas seulement, puisque à ce salon on a vu du théâtre, entendu de la musique, assisté à des projections de film. Oui, de ce salon je pense beaucoup de bien.

Vous y avez eu l’occasion de débattre du roman policier avec Florent Couao Zotti ?

Oui. C’est exact. J’y ai eu l’honneur extraordinaire de débattre du roman policier avec le très grand Florent.

Vous jouez dans la même cour, l’écriture du roman policier. Vous vous supportez ou vous vous détestez ?

Non. On n’est pas des concurrents. Moi, j’écris des romans policiers, au sens où l’entendent les puristes. C’est-à-dire que je décris des investigations menées par des enquêteurs de la police. De la police judiciaire je veux dire. Donc, dans la veine des Maigret, Navarro, Derrick, Colombo et autres Canon, qui dans leur enquête et dans l’intérêt de la Justice, cherchent premièrement quelqu’un, autrement dit un coupable, un suspect, un complice, un disparu (celui d’un enlèvement, par exemple), deusio, quelque chose, notamment des sous, des documents, de la drogue volée… et pourquoi pas une cargaison d’essence ‘’kpayo’’, entrée en fraude dans le pays. Et enfin, la vérité comme par exemple comment a été mis en place le cannabis retrouvé dans la poche d’un tel.

Ce type d’écriture vous enferme dans des carcans : respect des procédures, entre autres. Par exemple, mon enquêteur récurrent le fameux El Hadj Mamadou Sèssè, alias commissaire Tonnerre, ne peut pas boxer un malfrat pour lui arracher des aveux. Il ne tire que sous condition stricte définie par la réglementation. Il doit respecter la durée des interrogatoires, des gardes à vues, etc. C’est le procureur qui a le dernier mot. Interdiction de coucheries avec les femmes mêlées à l’enquête, même si elles sont fatales…

Il me semble que Florent Couao Zotti a réussi à se libérer de ces carcans. Qu’il écrit des aventures policières, mais dans lesquelles sont bien présents les ingrédients habituels du roman policier. Le suspense par exemple, qu’on retrouve avec bonheur chez lui. Par exemple, avec ses « Fantômes du Brésil » qui commence par un passage à tabac mémorable, on se demande quelles sont ces « silhouettes élancées » qui tapent. Ce qu’elles veulent. Ça force le lecteur à tourner la page. Puis, à la tourner de nouveau et à la tourner encore, pour connaître la suite de l’aventure. Et ça, c’est du suspense. Du bon. En tout cas pour moi. Bravo l’artiste.

Y a-t-il une différence entre un roman policier et un roman d’espionnage ?

Dans les deux cas, on cherche quelqu’un, quelque chose ou une vérité. Cependant, le roman d’espionnage met toujours en présence au moins deux gouvernements distincts.

De vous, j’ai lu il y a longtemps entre autres « Où est passée Fatimata? » et « La fille vierge ». Puis, plus rien. Vous n’écrivez plus ?

Si. Mais pas au rythme allègre des jeunes adolescents comme Florent Couao Zotti, Adelaïde Fassinou, etc. Je suis devenu un fossile, vous comprenez ! J’écris, lentement.

Des bouquins en chantier quand même ?

Oui. Il y a « Le dossier de la marâtre » qui est prêt. « Le cadavre vivant » et « La chose de madame » qu’on achève.

L’écriture chez nous au Bénin, ça nourrit son homme ou sa femme ?

Non. Je veux dire, en général. Encore faut-il vous faire connaître ! Et dans ce cadre, je dois porter aux nues ces universitaires du terroir qui font beaucoup, beaucoup, pour la littérature béninoise. Je pense aux Adrien Huannou, Roger Koudoadinou, Daté Barnabé Akayi, Mahougnon Kakpo, Dieudonné Gnammankou, et j’en oublie. Ce n’est pas ma faute, mais celle de mon âge devenu canonique. Je vous l’ai dit.

Votre mot de la fin ?

Merci à vous qui m’avez interrogé, à votre journal, aux personnes que j’ai citées ou que j’ai oublié de citer, mais que le ministère de tutelle peut débusquer, avec un peu d’effort et de bonne volonté. Ces gens-là bossent pour les autres, pour la culture, pour le pays, sans courir derrière l’argent. Ces opérateurs méritent qu’on les décore chaque matin, chaque midi et chaque soir, de médailles en or massif. Ils méritent un coup de main spontané et conséquent, de la part du Fonds d’aide à la culture. Merci également à Dieudonné Gnammankou pour l’invitation.

Réalisée par Ismail Kèko

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