Tradition chinoise : La Cité interdite de la Chine en reproduction à Cotonou

Depuis Cotonou, le public béninois peut accéder à la Cité interdite de la Chine. C’est le centre culturel chinois de Cotonou qui donne l’accès permettant de voyager sur des milliers de kilomètres à la découverte de cette cité encore appelée Palais impérial.Ceci, par le biais d’une exposition ouverte vendredi 25 mai 2018 à la salle polyvalente du centre. C’est une exposition des produits créatifs de la Cité interdite de la Chine, une des plus visitées en Chine et abritant l’un des 5 plus grands musées, le musée du Palais impérial qui fête bientôt 600 ans d’existence. C’est un temple de l’histoire des dynasties des Ming (1368-1644) et des Qing (1644-1911), un temple de la civilisation chinoise.

Dans le cadre de cette exposition, toute la salle polyvalente du centre culturel chinois de Cotonou est occupée par des tableaux, des vidéos, des photographies et divers articles de l’artisanat qui racontent cette cité. Ce sont des reproductions notamment d’objets de ce site sur des produits usuels dans le quotidien des hommes. Entre autres, « une série de textiles en soie, des poteries, des porcelaines, des bronzes, des objets en cuivre, l’horlogerie, des peintures, des sculptures, des calligraphies, des porte-clés, des bijoux, des poupées, des perles, des cravates, des ceintures, des sacs, des parapluies» réalisés sous des formes ou avec des motifs qui renvoient à cette cité interdite.

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Selon, les propos de l’Ambassadeur de la Chine au Bénin, Peng Jingtao, c’est en réponse au désir de faire connaitre la culture ancienne et d’établir le lien entre les produits d’arts et la vie quotidienne des humains. «Avec ces produits créatifs, ils ont fait la connexion entre cette histoire ancienne ou la tradition chinoise et la vie quotidienne», confie l’ambassadeur.

L’exposition vient combler les attentes d’un public béninois qui a soif de découvrir la grande richesse et la beauté de la tradition chinoise, d’après la directrice du patrimoine culturel, Carole Borna. Le souhait, c’est que le public béninois puisse être plus proche de la cité interdite et comprendre davantage la culture traditionnelle chinoise, indique le commissaire de l’exposition.

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