Le procureur de la république Gilbert Togbonon était ce matin sur les plateaux de la télévision Canal 3 Bénin. L’homme de loi s’est prononcé sur l’affaire Atao et le transfert de l’honorable,du Cnhu à la prison civile de Cotonou hier dimanche.M Togbonon a indiqué d’entrée qu’il y a deux procédures en cours contre le député Mohamed Atao Hinnouho au tribunal de première instance de Cotonou. La première procédure est devant le juge d’instruction et la seconde devant le juge des flagrants délits pour infractions au code de la douane.
Il a par ailleurs précisé que c’est dans le cadre de la première procédure que la levée de son immunité a été demandée. Le procureur de la république a également indiqué que la procédure en cours contre le député pour flagrant délit a conduit à sa mise sous mandat de dépôt le 03 mai 2018. Depuis ce jour précise-t-il, l’honorable a été confié au Régisseur de la Prison civile de Cotonou.
«Cela s’est passé dans les règles de l’art »
La discussion a ensuite glissé sur l’état de santé du député. Le journaliste cherchait à savoir si M Atao était déjà rétabli avant qu’on ne l’envoi en prison, vu que son état de santé avait suscité une polémique qui a entraîné la sortie médiatique du procureur de la république. En réponse, M Togbonon fait savoir qu’après sa sortie médiatique, « la procédure sur le flagrant délit a pris corps ».Le Procureur de la République a rempli son office en le (l’He Atao) remettant au régisseur de la prison civile de Cotonou. «Il revient au Régisseur de la Prison Civile de faire ses actions » a laissé entendre M Togbonon.
Le journaliste a aussi rappelé les propos des avocats du député qui le trouvent mal en point pour séjourner en prison. Le procureur a indiqué qu’il ne souhaite pas « rentrer dans la polémique des avocats .Chacun a son rôle (selon lui ) et le législateur a édité le rôle de chacun. Mieux, le débat ne se fait pas au niveau de la presse mais plutôt dans le prétoire » a-t-il clarifié. Sur le transfert M Atao , du Cnhu vers la prison hier, M Togbonon a fait savoir que «cela s’est passé dans les règles de l’art » .
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