En Europe la tension est palpable autour de la question de l’accueil des migrants venant de Libye. En quelques années des centaines de milliers de migrants ont débarqué sur la côte italienne provoquant même, dans une certaine mesure, l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir.En Italie, le ministre de l’intérieur, Matteo Salvini, ne veut plus de navires débarquant des migrants sur ses terres. Après l’épisode de l’aquarius, un autre navire a été refoulé par les autorités italiennes qui affirment qu’elles ne peuvent plus accueillir de migrants accusant les autres pays européens de ne pas prendre part à l’accueil des migrants. Du côté de l’Union européenne, on rappelle que l’Italie reçoit des subventions pour accueillir lesdits migrants.
Face à cet imbroglio, le président français Emmanuel Macron veut tenter de trouver une solution au problème. Lors d’une rencontre avec le premier ministre espagnol Pedro Sanchez, le président français a révélé sa stratégie pour contraindre tous les pays européens à respecter leurs engagements sur le plan de l’accueil des migrants. Un plan qui vise, même s’il ne la nomme pas, l’Italie de Matteo Salvini et les pays d’Europe de l’est qui ne veulent pas entendre parler d’accueil d’immigrés:
« Je suis favorable à ce qu’il y ait des sanctions qui existent en cas de non solidarité (…), à ce que des conditions sur ce sujet soient mises au financement d’aides structurelles (…) Je suis résolument favorable à ce qu’il y aient des mécanismes qui prennent en compte cela. C’est un débat qui viendra en temps voulu. (…)Nous devons tenir nos principes » a déclaré le président français.
Il a tenu également à dire que les migrants qui n’obtiendrons pas l’asile seront raccompagnés chez eux.
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