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Amendement de la constitution : La minorité parlementaire contraint les initiateurs à interroger le peuple

Par Alexandre Zinsou
il y a 3 ans
(Tout le monde en parle)
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C’est l’une des conclusions que l’on peut tirer du vote d’adoption du projet de loi portant amendement de la constitution. Après le succès du vote de prise en considération au ¾  des votants qui a permis aux députés d’étudier le texte en détail, le plus important revenait à l’adoption du texte final. Et à ce niveau, un second vote était requis. Selon l’article 155 de la constitution béninoise du 11 décembre 1990 qui dispose que : « la révision n’est acquise qu’après avoir été approuvée par référendum, sauf si le projet ou la proposition en cause a été approuvée à la majorité des quatre cinquièmes des membres composant l’Assemblée nationale ».

A l’issue de ce second vote qui s’est déroulé dans la nuit d’hier jeudi 5 juillet 2018 à l’hémicycle, seules 62 voix pour ont été obtenues contre 19 et 1 abstention. Le nombre requis de 66 voix n’ayant pas été obtenu, la suite du processus comme le recommande la loi est de passer par le référendum. L’organisation du référendum suppose une grande sensibilisation des populations sur le contenu de l’amendement.

Et c’est ce que réclamait l’opposition parlementaire lors des débats qui ont précédé les deux votes. Les députés de la minorité parlementaire estimaient que les populations devraient être associées à ce débat qui est d’un grand intérêt pour l’avenir politique du Bénin. L’un d’entre eux au cours de son intervention expliquait par exemple que la réduction du mandat des conseillers municipaux ne pouvait pas se faire sans que les initiateurs aient recueilli dans le cadre d’un débat public, l’avis de l’association des communes et villes du Bénin. Il était également reproché à ce projet d’amendement de la constitution de n’avoir pas dit explicitement que la prochaine élection présidentielle se tient en 2021.

Toutes choses qui ont suscité des doutes sur les motivations réelles de cet amendement et qui ont fait dire aux députés de la minorité parlementaire qu’il était urgent de soumettre ce projet à un débat public. C’est d’ailleurs ce que le vote de la minorité de blocage de l’opposition parlementaire a exprimé.  Le débat public que les initiateurs ont esquivé, aura donc finalement lieu.

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