Serge Prince Agbodjan, juriste, acteur de la société civile et expert en droits humains, s’inquiète du projet d’amendement de la constitution du 11 décembre 1990. Il a exprimé son appréhension sur le plateau de la radio nationale ce dimanche 1er juillet 2018. C’était sur le plateau de l’émission hebdomadaire ‘’90 minutes pour convaincre’’.L’invité de Henri N’dah Sekou et Cécile Goudou Kpangon sur le plateau de ‘’90 minutes pour convaincre’’ de ce 1 er juillet n’est pas allé du dos de la cuillère pour attirer l’attention du peuple sur le projet d’amendement de la loi fondamentale. Serge Prince-Agbodjan, juriste, acteur de la société civile et expert en droits humains dit ne pas faire trop confiance aux députés quant au nombre d’amendement à porter sur la constitution du 11 décembre 1990.
Parti sous forme d’un amendement de quelques articles clés de la constitution du 11 décembre 1990, le juriste dit craindre que les députés de la majorité parlementaire usent de leurs droits d’amendement pour un large toilettage de la loi fondamentale. Aux dires Prince-Agbodjan, il est fort probable que le Bloc de la majorité parlementaire (BMP) tente de toucher la loi fondamentale du fond en comble sous le prétexte d’un amendement au profit du nombre de siège, de la représentativité des femmes et la création de la cours des comptes.
« Je n’ai aucune assurance qu’à la fin du processus un député ne reste dans la plénière pour proposer d’autres amendements. De quatre amendements on peut se retrouver à quinze. On peut se retrouver dans une révision globale. C’est ça toute la crise de confiance. Nous sommes dans un piège » a alerté Serge Prince-Agbodjan.
Il a souhaité que les députés tiennent compte de la volonté du peuple pour procéder au toilettage de la constitution du 11 décembre 1990.
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