France : pour Marine Le Pen, la justice veut tuer le FN

Marine Le Pen et le Rassemblement national (ex Front National) sont dans la tourmente. Des juges financiers français ont demandé « la saisie pénale » des deux millions d’euros mis à la disposition du parti par l’Etat au titre de l’aide publique aux formations politiques.Ces deux juges parisiens sont chargés  d’enquêter sur  l’affaire des assistants présumés fictifs d’eurodéputés du Front National. C’est dans ce cadre  qu’ils ont demandé la prise de cette mesure  contre le RN. Pour Marine Le Pen, les juges d’instruction appliquent à son  parti « la peine de mort à titre conservatoire » en confisquant sa dotation publique. Elle dénonce par ailleurs cette  décision qui intervient alors que l’affaire est encore au stade de l’instruction.

Pour le parlement européen, les 2 millions d’euros saisis ne sont même pas suffisants pour combler le préjudice qu’a subi l’institution. Un préjudice qui  s’élève à 7 millions d’euros selon Strasbourg. Il faut signaler que Marine Le Pen a déjà adressé une lettre ouverte aux militants du RN pour leur demander de se lever contre ce qu’elle appelle une dictature dont l’objectif est de signer l’arrêt de mort du premier parti d’opposition du pays.

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Elle promet de faire appel  de cette décision mais craint que cela ne change rien à l’urgence de la situation, puisque l’appel n’est pas suspensif. « Dès lundi (09 juillet), le RN ne pourra plus mettre en œuvre aucune activité politique (et sera) mort  à la fin du mois d’août » a écrit Marine Le Pen sur twitter.

Pour rappel, le Rassemblement national est soupçonné d’avoir mis en place un système qui permet de rémunérer les employés permanents du parti avec les fonds européens destinés à payer les assistants parlementaires de l’institution continentale .

 

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